Jean François Nimsgern prend la tête du Mouvement des Libertariens
Jean François Nimsgern est né à Strasbourg en 1971. S’intéressant très tôt aux questions politiques, son premier engagement date de 1988, où il milite au sein de la campagne de Raymond Barre. C’est à cette occasion qu’il découvre les idées libertariennes, par la rencontre fortuite d’un lecteur de Murray Rothbard, qui lui fait lire le « Manifeste Libertarien ».
L’ouvrage séduit le jeune homme qu’il est alors, et qui déteste autant le collectivisme et les conservatismes qu’il aime la liberté. Il y découvre un système de pensée cohérent et complet, conciliant ses deux aspirations. A une époque où le chanteur Renaud disait être “anarcho-mitterrandiste”, il fut sans doute l’un des rares “anarcho-barristes” de France.
Un voyage aux États Unis à l’été de cette même année 1988 lui permet de rencontrer d’autres libertariens, alors en pleine campagne présidentielle pour un certain Ron Paul. Il en revient armé d’ouvrages qu’il lit avidement, et qui achevèrent de le convaincre.
Homme de convictions, il souhaite pouvoir mettre ses idées en pratique. Étudiant en droit à Paris II Assas, il choisit de se spécialiser en droit des affaires et en droit fiscal, afin, dit-il, de pouvoir agir au quotidien contre l’État spoliateur.
Il exerce d’abord comme fiscaliste, d’abord au sein d’un important cabinet, puis à son compte. Mais les rigidités et autres obligations de délation qui commencent à s’accumuler sur la profession lui font prendre un nouveau virage.
Il partage aujourd’hui sa vie professionnelle entre la direction d’une société de conseil économique au Luxembourg, où il s’occupe toujours des questions fiscales internationales, et la présidence d’un Groupement Européen d’Intérêt Économique à Bruxelles.
Son engagement au sein de Mouvement des Libertariens vient du constat que plus aucune force politique ne défend, et encore moins n’applique, des idées réellement libérales. Bien au contraire, et bien que les partis collectivistes s’emploient à se traiter les uns les autres de libéraux, fussent-ils ultra, aucun n’en a la moindre trace dans son programme et dans ses actions, ni même d’ailleurs la moindre compréhension de ce qu’est réellement la philosophie libérale.
Il est convaincu également qu’il n’est pas possible de modifier de l’intérieur des mouvements résolument étatistes, et estime, en conséquence, que les idées libérales et libertariennes doivent être portées par un mouvement fermement opposé à toute forme d’étatisme.
Conscient du chemin à parcourir, il n’en constate pas moins que le refus du tout-état grandit dans la société, et que beaucoup sont des libertariens qui s’ignorent. C’est pour cela que faire connaître au plus large public le Mouvement et ses idées sont son objectif prioritaire.
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