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Viols au Centrafrique: Jean-Yves Le Drian va-t-il démissionner

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Après les législatives de juin 2007, il affirme avoir reçu un appel téléphonique du président de la République Nicolas Sarkozy lui proposant d’entrer dans le gouvernement Fillon 2 à La Défense, ce qu’il refuse.

Après la victoire du candidat socialiste en 2012, pendant laquelle il était déjà chargé des questions militaires, il est nommé ministre de la Défense dans son gouvernement. Durant son ministère, il a notamment à gérer le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, annoncé par le candidat Hollande lors de sa campagne, ainsi que l’intervention militaire française au Mali, la rédaction d’un nouveau Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale rendu public le 29 avril 2013 et la préparation de la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2014-2019.

Fin 2013, il annonce que le logiciel unique à vocation interarmées de la solde (logiciel Louvois), critiqué pour ses nombreuses erreurs de versement de salaires aux soldats, est abandonné, et qu’un nouveau système sera lancé en 2015.

Le 14 juillet 2014, il annonce la fin de l’opération Serval au Mali et le lancement de l’opération Barkhane au Sahel

Jean-Yves Le Drian, né le 30 juin 1947 à Lorient (Morbihan), est un homme politique français. Membre du Parti socialiste, il a notamment été maire de Lorient de 1981 à 1998 et président du conseil régional de Bretagne de 2004 à 2012. En septembre 2010, il est devenu président de la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe. Ayant déjà été, sous François Mitterrand entre 1991 et 1992, secrétaire d’État à la Mer dans le gouvernement d’Édith Cresson, il est nommé le 16 mai 2012 ministre de la Défense dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et conserve son poste dans le gouvernement Valls

Il rencontre le futur président de la république François Hollande en 1979 dans le cadre d’un procès visant des indépendantistes bretons. L’assistant de l’avocat de ceux-ci, Jean-Pierre Mignard, l’appelle à témoigner sur sa vision de la Bretagne, et le met en contact avec un de ses amis, François Hollande. Ils se rencontrent pour la première fois dans un bureau de l’Assemblée nationale, puis régulièrement au domicile de Hollande et de Ségolène Royal rue de Rennes (Paris) à Paris. Les années suivantes, il se rapproche politiquement de Hollande qui souhaite à l’époque sortir de la logique des courants du Parti socialiste, et co-signe avec lui, Jean-Pierre Mignard et Jean-Michel Gaillard une tribune dans Le Monde le 16 décembre 1984 « Pour être modernes, soyons démocrates » qui marque le débuts des « transcourants » au parti.

Dans le but d’assurer le soutien d’un cadre du parti à l’initiative des « transcourants », Le Drian a l’idée d’inviter Jacques Delors à Lorient, en marge de la course de l’Europe que le président de la commission européenne vient de lancer pour communiquer sur la Communauté économique européenne et qui fait escale dans la ville. Le 22 août 1985, il accueille avec Hollande Jacques Delors au centre culturel Amzer Nevez, dans la banlieue lorientaise. Ces rencontres vont se tenir tous les ans à Lorient jusqu’en 1996.

Lors de la primaire PS pour la présidentielle de 2007, il avait soutenu la candidature de Ségolène Royal.

Lors des primaires citoyennes de 2011 en vue de la présidentielle de mai 2012, il soutient François Hollande. Chargé des questions de défense du candidat, il dirige un groupe d’experts réunissant des hauts-fonctionnaires, des cadres de l’industrie de l’armement et des membres des cabinets des précédents ministres socialistes de la Défense. Il établit, durant la campagne, des contacts avec les gouvernements étrangers, se rendant notamment à Washington au début du mois de mars 2012. Il prépare également le discours sur la Défense prononcé par le candidat le 11 mars 2012

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