104,2 millions d’euros d’aide de l’UE à la France, la Grèce, l’Espagne et le Portugal
En 2017, les catastrophes naturelles ont causé la perte de vies humaines et occasionné des dégâts importants dans les régions concernées
L’aide du Fonds permettra notamment de réparer les dommages causés par les ouragans à Saint-Martin et en Guadeloupe
Cette aide doit encore être approuvée par le Parlement dans son ensemble en mai
Une aide du Fonds de solidarité de l’UE a été approuvée pour soutenir la reconstruction en France, en Grèce, en Espagne et au Portugal, frappés par des catastrophes naturelles en 2017.
Sur les 104,2 millions d’euros d’aide du Fonds de solidarité de l’UE (FSUE), la France bénéficiera de 49 millions d’euros pour réparer les dommages causés par les ouragans Irma et Maria dans les régions françaises de Saint-Martin et de la Guadeloupe en septembre 2017.
Le projet de rapport préparé par José Manuel Fernandes (PPE, PT) recommandant l’approbation de l’aide financière a été adopté par 24 voix pour, 2 voix contre et aucune absention en commission des budgets.
Des fiches techniques concernant les interventions du FSUE en France, en Grèce, au Portugal et en Espagne sont disponibles sur le site Internet de la Commission européenne.
Prochaines étapes
L’aide proposée sera mise aux voix en plénière le 30 mai. Le Conseil l’a approuvée le 14 mai. Des avances ont déjà été versées à la France, à la Grèce et au Portugal.
Contexte
Le FSUE a été créé en 2002 suite aux inondations catastrophiques survenues en Europe centrale au cours de l’été de la même année. Depuis, les travaux de réparation après plus de 80 catastrophes dans 24 pays de l’UE – notamment des inondations, des feux de forêt, des tremblements de terre, des tempêtes et des sécheresses – ont bénéficié d’une aide du FSUE d’un montant total de plus de 5 milliards d’euros.
Dans les cas actuels, le Fonds est utilisé pour soutenir les efforts de reconstruction et couvrir une partie des coûts des services d’urgence, des hébergements temporaires, des opérations de nettoyage et de protection du patrimoine culturel, afin d’alléger la charge financière supportée par les autorités nationales