Bienvenue à l’île d’Yeu : Oya deux jours, Oya toujours
L’île d’Yeu se situe à 17km au large de la côte vendéenne. l’Ile concentre sur ses 23 km² de terres émergées une grande diversité de paysages : longues plages et dunes côtières fixées par des bois de résineux ; côte sauvage aux falaises altières enserrant des criques de sable blond ; landes à l’herbe rase où frissonnent les armérias ; chemins creux sillonnant les combes et côtoyant les falaises ; bocage aux multiples parcelles où se nichent à l’abri des frondaisons de saules et de prunelliers et les maisons basses au toit de tuiles et volets de couleur.
Longtemps 1er port thonier de la côte atlantique, l’Ile d’Yeu voue encore à la pêche une place active, débarquant sur ses quais : bars, lottes, soles, turbots, dorades, merlus et autres barbarins qu’avoisinent les nobles crustacés.
Ile de 5000 habitants dont un quart a moins de 25 ans, l’Ile d’Yeu est une terre vivante, conviviale, profondément marquée par cet appel du large qui envoûte tous ceux, amoureux de la mer, qui ont, un jour, choisi d’y jeter l’ancre
ne serait-ce qu’un moment. Ne dit-on pas ici :
» Oya deux jours, Oya toujours «
Elle vit principalement du tourisme et de la pêche. Bien que celle-ci ait particulièrement souffert de l’interdiction totale des filets maillants dérivants, les pêcheurs tentent de se reconvertir dans de nouvelles techniques ciblant toujours les espèces « nobles » comme le thon germon.
Les principaux bateaux de pêche de l’île sont des petits bateaux côtiers, naviguant pendant la journée, les plus gros navires, une douzaine de bateaux en 2014, sont principalement armés au filet pour le merlu, la sole ou la lotte. On peut aussi apercevoir quelques palangriers. Il est à signaler également que l’île se distinguait également comme étant le dernier lieu en Europe où existait une pêcherie spécifique aux requins taupes (Lamna nasus) (commercialisée sous le nom de « veau de mer » ou « veau marin » sur l’étal, en poissonnerie). Cette pêche est désormais interdite.
Le projet des « deux îles » est un parc de 62 éoliennes de 8 MW chacune, entre l’Île-d’Yeu et celle de Noirmoutier. Depuis 2008, il se heurtait au veto du président du conseil général, Philippe de Villiers. Celui-ci ayant abandonné la présidence au profit de Bruno Retailleau (en septembre 2010), le projet a fait l’objet d’un premier appel d’offre en 2012 suivi d’un deuxième en janvier 2013. Son objectif est de fournir 40 à 45 % de l’électricité consommée en Vendée, selon le conseil général de la Vendée. Le gagnant de l’appel d’offre, en mai 2014(GDF Suez, EDP, Neoen Marine et Areva)44a commencé les études, les premiers travaux devraient commencer en 2019, pour une livraison prévue en 2021