Portrait-robot du Président dont l’UMP a besoin
Dans 4 mois presque jour pour jour, l’UMP se dotera d’un nouveau Président, choisi cette fois par les militants. L’enjeu est clair: réussir le 29 novembre 2014 là où nous avons échoué le 18 novembre 2012. Mais pas n’importe quel président : celui qui pourra mettre l’UMP (enfin) en ordre de bataille pour 2017 et faire émerger un projet politique. Portrait-robot du Président dont l’UMP a besoin.
Première Qualité: Un Président qui incarne le renouveau
Le parti et ses militants appellent de leurs vœux un renouveau. Mais ne nous trompons pas, ce renouveau doit être avant tout celui des idées.
Fini les critiques exacerbées des corps intermédiaires, l’Europe vu exclusivement par une renégociation de Schengen : place à des idées nouvelles du SMIC jeune au Service civique obligatoire, de la hausse de la TVA au droit de vote obligatoire.
La droite qui s’impose sera une droite qui propose.
Seconde Qualité: Un Président de combat
On l’a dit et redit, lu et relu: l’UMP devrait pouvoir tirer profit de la politique catastrophique menée par le Parti socialiste.
Le Président de l’UMP aura la lourde tâche de défendre les positions de la droite républicaine comme la seule voix d’opposition qui vaille face à une politique qui rapetisse la France.
Les extrêmes s’engouffrent dans le trou béant laissé par la droite: si elle reprend sa place, ils perdront la leur.
Troisième Qualité: Un Président désintéressé
Chacun se voit un destin présidentiel et joue déjà sa carte personnelle, pourtant la reconquête en 2017 sera collective.
Le futur Président doit être capable de réunir et faire travailler les différents talents et forces vives de notre parti.
Enfin, parce que désintéressé, le futur Président sera le garant de l’organisation d’une primaire irréprochable et vertueuse.
Comment le Président d’un parti peut-il organiser une primaire à laquelle il participe? 2012 ne nous aura pas suffi? Soyons sérieux. Comme l’a rappelé à juste titre François Fillon, ce n’est ni la bonne formule, ni la bonne solution.
Quatrième Qualité: Un Président courageux
Le courage d’établir une ligne politique claire pour l’UMP et ainsi représenter une droite digne et sûre de ses valeurs.
Une droite qui n’oublie pas d’où elle vient et qui sait où elle va.
Une droite qui s’assume telle qu’elle est avant de se positionner par rapport à un électorat centriste ou frontiste.
Combattif, désintéressé, courageux et à l’origine d ‘un renouvellement des idées: les candidats et les militants ne devront pas se tromper de président.
L’UMP a besoin d’un président de parti.
Rien de plus, rien de moins.
Julien Miro,
Président – Fondateur du think tank « 5 ans pour des idées »
Anonyme
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