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Le gouvernement français a annoncé mardi la réquisition de la production de masques de protection alors que la pénurie commence à s’installer… L’objectif est de pouvoir mieux contrôler leur distribution, en privilégiant notamment les personnels soignants et les patients contaminés.
Une décision que le président de la République justifie par une prise en main de l’exécutif en cette période de crise. Mais cela montre aussi que la capacité de production est insuffisante vis-à-vis de la demande grandissante. On observe aussi une dépendance de la production chinoise.

Peu connues, il existe néanmoins des réserves stratégiques de masques de protection, que l’on estime, avant crise, à 160 millions de masques. Soit plus de 2 fois la taille de la population française actuelle. Seulement 10% auraient été jusqu’alors déstockés. Le ministre de la Santé s’apprête à en débloquer 15 à 20 millions d’autres.

Parallèlement, les autorités enquêtent sur les prix de vente de ces masques dans les commerces, mais aussi des gels hydro-alcooliques… Pour éviter les ruptures de stock, les usines françaises qui les fabriquent tournent à plein régime.
Mais la conséquence est que la ruée des Français sur ces produits ont fait s’envoler les prix. Bruno Le Maire veut aller plus loin en annonçant sur Twitter qu’il se voyait  » prêt à réglementer les prix des masques et des gels par décret si les abus sont nombreux ».

Sahara Cohen