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café : boisson star du Confinement

« Café » est apparu dans la langue française en 1610. Il dérive de l’italien caffè, qui l’a emprunté à l’arabe qahwah, prononcé à la turque kahvé. On prête à ce mot diverses significations, dont « ce qui garde éveillé » et « vin », boisson interdite dans l’Islam et que le café remplace. En France, on emploie familièrement la forme caoua, dérivée de l’arabe d’Algérie et reprise par les militaires au XIXe siècle. 

 

En France, le café pris après le repas est une véritable institution. Cette tradition se base sur un effet réel de la caféine puisque celle-ci facilite la digestion en augmentant la sécrétion de salive et d’enzymes digestives et en favorisant le transit intestinal.   

 

Avec 11 millions de tonnes écoulées chaque année, le café s’impose comme l’une des boissons les plus consommées dans le monde. Régulièrement adoubé par la communauté scientifique pour ses vertus santé, le café, boisson la plus consommée dans le monde, est tantôt accusé de tous les maux tantôt encensé pour ses nombreuses vertus. Mais alors, le café est-il bon pour la santé ?   

 

Il contient de nombreux composés phénoliques, dont certaines substances volatiles produites pendant la torréfaction. C’est ainsi que la plupart des études montrent que la consommation de café est associée à une diminution du risque de souffrir de la maladie de Parkinson (38 % de risque en moins pour quatre à neuf tasses de café par jour) 12-13. Les antioxydants du café fournirait une protection contre le stress oxydatif, un des mécanismes impliqués dans la maladie.  

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  Les effets bénéfiques de la caféine sur l’organisme

  • Stimulation du système nerveux central (augmentation de la vigilance, réduction de la somnolence) ;
  • Accélération du transit intestinal, avec l’hypothèse d’un effet préventif sur le cancer du côlon ;
  • Effet antalgique : la caféine augmente de 40 % l’efficacité des antalgiques, comme l’aspirine et l’ibuprofène ;
  • Diminution de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires ;
  • Diminution du risque de diabète de type 2, de la maladie de Parkinson, de la maladie d’Alzheimer ;
  • Baisse d’environ 25 % du risque de dépression à partir de 3 tasses/jour.
    • Les risques d’une surconsommation de caféineLes effets de la caféine sont variables d’une personne à l’autre. Cette différence est liée au patrimoine génétique, aux habitudes de consommation, mais également à d’autres facteurs comme la consommation de tabac ou la prise de médicament.D’une personne à l’autre, le temps d’élimination de la caféine par l’organisme varie de 2 à 5 heures.Une consommation excessive de caféine peut :
      • Retarder l’endormissement, surtout chez les personnes sensibles à la caféine. Il est alors conseillé de ne pas boire de café après 16 h, voire avant chez certains ;
      • Diminuer le temps et la qualité du sommeil ;
      • Favoriser l’anxiété et les changements de comportement ;
      • A plus long terme, favoriser des problèmes cardiovasculaires ;
      • Chez la femme enceinte, induire un retard dans le développement du fœtus.

      Si vous êtes un gros consommateur de café, il est conseillé de répartir vos 4 à 5 tasses quotidiennes de la façon suivante :

        • une à deux tasses de café le matin au moment du petit-déjeuner pour réhydrater le corps et se réveiller ;
        • une tasse de café à la pause de 10 h entre collègues, pour un moment de détente et de convivialité ;
        • une après le déjeuner ;
        • une dernière tasse de café dans l’après-midi (avant 16 h) pour éviter le « coup de barre » et/ou accompagner, si nécessaire, une collation.

      Marion Gauthier

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