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COPE SERAIT- IL ENTRAIN D’AIDER SARLOZY POUR 2017

 

 

 

 

Les partis associés

D’abord, les partis associés. De cette liste, on connaît surtout le Parti radical de Jean-Louis Borloo, surtout depuis le remaniement et les déclarations d’indépendance de ses membres vis-à-vis de l’UMP.

Mais il y a aussi le Parti Chrétien Démocratede Christine Boutin, Les Progressistes d’Eric Besson, le ministre de l’Industrie, ou encore l’Alliance pour la diversité républicaine, regroupant plusieurs associations militant pour plus de diversité à droite.

Les clubs de réflexion

Ensuite, les clubs de réflexion, appelés aussi « think tanks ». Certains sont particulièrement actifs, comme celui de Jean-François Copé, Génération France, qui comprend même une branche jeune, ou encore le Chêne, le club gaulliste de Michèle Alliot-Marie. D’autres se réunissent un peu moins régulièrement, comme Dialogue et Initiative de Jean Pierre Raffarin ou les libéraux regroupés au sein des Réformateurs de Hervé Novelli et Gérard Longuet.

Un autre ministre s’est récemment lancé dans l’aventure. Le secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, essaie de relancer le Club 89. Même le Premier ministre dispose de son club, France 9, en sommeil.

Tous participeront au nouveau conseil lancé par Jean-François Copé.

Les fondations proches de l’UMP

La sphère UMP comprend aussi des fondations politiques proches de l’UMP. Celles-ci également participeront au « conseil des clubs ».

Elles sont très majoritairement libérales, à l’image de la Fondation pour l’Innovation Politique dirigée par Dominique Reynié ou encore l’Institut Turgot et l’Institut économique Molinari.

D’autres fondations sont pro-européennes, comme la Fondation Robert Schuman, tandis que certaines sont au contraire souverainistes, à l’image du Cercle Nation et République du député Jacques Myard.

Les collectifs de parlementaires

Enfin, dernière composante de la « boite à idées » du conseil des clubs de l’UMP, les collectifs de parlementaires UMP. Ces derniers se multiplient depuis les dernières élections régionales. La Droite populaire, et ses positions bien à droite dans l’UMP, a ouvert la voie. Y figurent des élus tels que Lionnel Luca, Jean-Paul Garraud et Philippe Meunier.

Ces collectifs ne sont pas aussi structurés que les clubs politiques, et ne sont pas toujours considérés comme des partis politiques. C’est le cas de La Droite populaire, mais aussi de la Droite rurale. Lancé par le député de la Lozère Pierre Morel A l’Huissier et comprenant 52 députés, il a pour objectif de défendre les intérêts ruraux. Dans ce cadre, il a réussi à décrocher des rendez-vous avec Bruno Le Maire, puis prochainement avec François Fillon et Nicolas Sarkozy.

Populaire, rurale, puis sociale, avec le collectif de la Droite sociale mené par le ministre chargé des affaires européennes, Laurent Wauquiez. Un groupement, qui se réunit bien moins souvent et qui ne peut pas fournir une liste de la cinquantaine de parlementaires censée la représenter.

Et, depuis peu, il existe même une Droite industrielle et ouvrière, le député de l’Aveyron Bernard Carayon ayant annoncé ce mardi cette création.

Une foultitude de clubs en tout genre

Alors pourquoi tant de clubs et tant de formats ? D’abord pour exister politiquement. Avant d’être nommé secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé a montré sa volonté de lancer les débats grâce à Génération France.

Ensuite, parce que l’UMP est né de la réunion de multiples sensibilités. Pour ne pas être noyés, celles-ci forment de micro-partis au sein du parti. Au risque de fragiliser l’unité de l’UMP. Ce fut particulièrement sensible lors du remaniement de novembre dernier. A ce moment-là, d’ailleurs, Jean-Pierre Raffarin avait lancé un groupe au Sénat, en sus de son club politique, baptisé République et territoire.

Source:  http://www.institutmolinari.org

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