Les « forces hostiles de la désinformation » sont actives au Royaume-Uni
Boris Johnson intubé avec de sérieuses chances de mourir, des antennes 5G dont les conspirationnistes ont fait croire qu’elles répandaient le coronavirus en affaiblissant le système immunitaire, un projet de négociations post-Brexit Royaume-Uni-Etats-Unis qui tombe miraculeusement dans les bras de l’opposition… Ces derniers mois, les fausses informations se sont succédées au Royaume-Uni.
Le gouvernement britannique lui-même n’hésite pas à qualifier le Royaume-Uni de pays « attaqué » depuis des mois par des « forces nationales hostiles ». Qui est responsable ? Les noms ne sont jamais explicitement donnés, mais les indices amènent tout droit en Russie, en Chine, en Iran et en Corée du Nord.
Le but des fake news, selon Downing Street, est toujours le même : répandre la haine, d’engendrer des divisions au sein des pays occidentaux, de le monter entre eux ou de s’immiscer dans la politique locale. Mais parfois aussi, l’argent en est l’objectif. Dans ce cas-là, il s’agit souvent de particuliers. Il y a quelques semaines, quelqu’un qui voulait gagner de l’argent avec des « clics » d’internautes, a répandu un canular sur le décès d’une chercheuse d’Oxford qui aurait testé un vaccin contre le Covid 19.
Hélène Samson
Cédric Leboussi
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