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Le courage d'établir une ligne politique claire pour l'UMP et ainsi représenter une droite digne et sûre de ses valeurs. Une droite qui n'oublie pas d'où elle vient et qui sait où elle va. Une droite qui s'assume telle qu'elle est avant de se positionner par rapport à un électorat centriste ou frontiste.

POUR MIEUX COMPRENDRE L’UNION DU MOUVEMENT POPULAIRE

 

 

 

Issue d’« Alternative 2002 » (mouvement de soutien à Jacques Chirac ambitionnant de rassembler l’ensemble des forces de droite et du centre), l’UMP est créée le 23 avril 2002 à la suite du premier tour de l’élection présidentielle, et en vue des législatives de la même année, afin d’« unir les forces politiques de toutes les droites ». Elle se nomme d’abord « Union pour la majorité présidentielle » en signe de soutien au président. Une fois les élections passées, ce nom perd sa raison d’être et est donc changé.Un débat interne eut lieu afin de nommer ce nouveau parti. Le premier président Alain Juppé proposa de nommer ce parti « La Maison Bleue », quand d’autres étaient partisans (les libéraux pour l’essentiel) d’une référence au Parti populaire européen et au Parti populaire espagnol, souvent cité en exemple, et proposèrent de nommer le parti « Union populaire ».

 

Il a été choisi de conserver le sigle alors déjà bien connu des Français, mais de changer la dénomination en « Union pour un mouvement populaire », lors de son congrès fondateur le 17 novembre 2002 au Bourget. Lors de ce même congrès, Alain Juppé devient le premier président du mouvement et Philippe Douste-Blazy son premier secrétaire général.

 

Le RPR, DL et Ecologie bleue sont dissous à l’interieur de l’UMP. Seuls deux partis fondateurs substistent en tant que tels : le Forum des républicains sociaux (présidé par Christine Boutin) et le Parti radical (Jean-Louis Borloo).Alain Juppé, président de l’UMP de 2002 à 2004

 Au congrès du Bourget, le 17 novembre 2002, Alain Juppé est élu premier président de l’UMP par 79,42 %, devant Nicolas Dupont-Aignan (14,91 %), Rachid Kaci (3,17 %), Brigitte Freytag (1,70 %) et Mourad Ghazli (0,80 %). Le corps électoral était composé des adhérents et la participation ne s’élevait qu’à 28,79 %.

Refusant d’entrer au gouvernement, le parti permet à Juppé de tenir une lutte à distance avec son principal rival à l’intérieur de sa famille politique, Nicolas Sarkozy. Les années 20032004 constituent l’apogée du combat féroce mené entre chiraquiens et sarkozystes. L’UMP en devient un de ses principaux théâtres.

 En 2004, ont lieu les premières élections depuis 2002, ce qui constitue un véritable test pour le gouvernement Raffarin et le parti. Lors des régionales, cantonales et européennes, les résultats sont désastreux, la politique gouvernementale étant sévèrement sanctionnée. De plus, Alain Juppé est rattrapé par la justice. Le 16 juillet 2004, il donne sa démission, à la suite de sa condamnation dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Conformément aux statuts, en tant que vice-président, Jean-Claude Gaudin assure l’intérim à la tête du parti, en attendant l’élection d’un nouveau président par les adhérents.

 

Nicolas Sarkozy durant un meeting, le 12 avril 2007

 

2004 – 2007 : la préparation de la présidentielle

 

Le 28 novembre 2004, au Bourget, Nicolas Sarkozy devient le deuxième président de l’UMP, élu par 85,09 % des membres du parti face à Nicolas Dupont-Aignan (9,10 %) et Christine Boutin (5,82 %). Le corps électoral était composé des adhérents et la participation s’élevait à 53,29 %. Le nouveau secrétaire général est Pierre Méhaignerie.

 

Lui permettant de rivaliser à distance avec Jacques Chirac, le nouveau président de l’UMP n’a plus qu’un seul objectif en tête, à savoir l’élection présidentielle de 2007. Malgré l’échec du référendum constitutionnel de 2005, l’UMP bat tous les records d’affluence et d’adhésion. Le mouvement entreprend alors un vaste chantier de modernisation et de réflexion interne par l’organisation d’une vingtaine de conventions thématiques entre 2005 et 2006, afin d’élaborer le programme présidentiel et législatif de Nicolas Sarkozy et de l’UMP pour les échéances de 2007. Le parti abandonne alors toute référence gaulliste.

 

Seul candidat en lice, Nicolas Sarkozy est investi candidat de l’UMP par les militants à l’élection présidentielle le 14 janvier 2007. Il est élu président de la République quatre mois plus tard, avec 53,06 %, face à Ségolène Royal. Le 14 mai 2007, deux jours avant son investiture, il démissionne de la présidence du parti. Jean-Claude Gaudin, pour la deuxième fois, assure l’intérim jusqu’à la tenue d’un nouveau congrès.

 

2007 – 2012 : Nicolas Sarkozy, président de la République

 

À partir de ce moment, se pose la délicate question de la succession de Nicolas Sarkozy à la tête du mouvement. La bataille est lancée entre Patrick Devedjian, proche du président de la République, et Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre développant une image consensuelle. À la sortie d’une réunion du bureau politique, le 25 juin 2007, Jean-Claude Gaudin affirme que « nous considérons que, moralement, le président (de l’UMP) reste Nicolas Sarkozy et, par conséquent, nous pensons qu’il n’est pas utile d’élire à nouveau un triumvirat (président, vice-président et secrétaire général) comme les statuts l’exigent ».

 

Réuni le 7 juillet 2007, le conseil national de l’UMP adopte à 72 % la réforme des statuts du mouvement instituant une direction collégiale qui s’appuie sur un « pôle législatif » – le bureau du conseil national, animé par trois vice-présidents, Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin et Pierre Méhaignerie – et sur un « pôle exécutif », le secrétariat général, dirigé par Patrick Devedjian assisté de Philippe Cochet et de Dominique Paillé.

 

À la suite des élections municipales et cantonales de 2008, Xavier Bertrand et Nathalie Kosciusko-Morizet sont nommés secrétaires généraux adjoints. Christian Estrosi les rejoint quelques semaines plus tard.

 

Le 5 décembre 2008, Patrick Devedjian est nommé ministre de la Relance économique. Il démissionne aussitôt de son poste de secrétaire général, l’intérim étant tout d’abord assuré par les trois secrétaires généraux adjoints, puis confié à Xavier Bertrand jusqu’au 24 janvier 2009[4], date à laquelle le conseil national désigne les nouvelles instances nationales et confirme ce dernier à ce poste.

 

En avril 2009, l’UMP lance sa campagne pour les élections européennes avec la création d’un site web, l’organisation d’un meeting à Rueil-Malmaison en présence de François Fillon le 28 avril 2009, et le lancement de la caravane de l’Europe des Jeunes Populaires pour sillonner la France. En juin 2009, après sa victoire relative aux élections européennes, l’UMP lance une grande campagne d’adhésion et de re-adhésion pour ses adhérents.

Jean-François Copé, devient secrétaire général de l’UMP le 17 novembre 2010, à la suite du retour de Xavier Bertrand au gouvernement. Les responsables de l’UMP décident de ne pas organiser d’élection primaire pour la présidentielle de 2012, malgré le souhait de certaines personnalités, et de soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy pour un second mandat. Le 2 mai 2012, entre les deux tours de scrutin, Jean-François Copé propose la création de « mouvements » internes au parti afin d’éviter un éventuel éclatement du parti en cas d’échec et la présidentielle, tournant le dos selon certains observateurs au schéma du courant unique au service du Président. Il approuve le système de primaires pour l’UMP en 2017

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/

 

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