QUI ETAIT FREDERIC BASTIAT
Sa famille est originaire de Mugron, dans les Landes, où il vit la plus grande partie de sa vie, et où se trouve aujourd’hui une statue à son effigie. Il est le fils d’un négociant aisé qui meurt alors qu’il avait 9 ans. Sa mère étant morte deux ans plus tôt, il vit alors chez ses grands-parents paternels.
Il quitte l’école à 17 ans pour rejoindre le commerce familial. Selon Thomas DiLorenzo c’est ce qui lui permettra de bien connaître les mécanismes essentiels du marché[Web 1]. Sheldon Richman constate également qu’il grandit dans le contexte des guerres napoléoniennes marquées par un fort interventionnisme étatique[Web 2]. Dans les années 1820, il entre dans la franc-maçonnerie à la loge La Zélée[Web 3]. Il en devient garde des sceaux en 1822, et orateur en 1823[réf. nécessaire]. En 1846, il est élu membre correspondant de l’Institut de France.
Économiste et pamphlétaire, sa carrière publique dure à peine 6 ans : il débute par des articles dans le Journal des Économistes en 1844. Deux années plus tard, il crée et devient rédacteur en chef d’un journal libre échangiste publié à Paris, et fait paraître plusieurs ouvrages dans lesquels il combat à la fois le système prohibitif et le socialisme.
Élu député des Landes en 1848 à l’Assemblée constituante, il est réélu en 1849. Soutien du pouvoir en place, il se range aux côtés de Cavaignac[Livre 1]. Il goûte peu aux questions de politique pure pour ne s’intéresser qu’à l’économie : à l’Assemblée, il devient vice-président de la commission des finances. Siégeant à gauche, il vote selon les lois pour les conservateurs ou pour les socialistes . Il s’en justifie dans une profession de foi électorale de 1849 : « On a rapproché mes votes de ceux de l’extrême gauche. Pourquoi n’a-t-on pas signalé aussi les occasions où j’ai voté avec la droite ? »[Web 4].
À l’Assemblée et en dehors, il n’a de cesse de combattre le protectionnisme et le socialisme, ainsi que de promouvoir le libre-échange et les droits de l’individu. Il sera en particulier l’un des plus fervents défenseurs des idées de Richard Cobden et les ligues anti Corn Laws. Sa première contribution au Journal des économistes sera d’ailleurs en défense du libre-échange et fustige les politiques colonialistes[Note 1]. Il créa l’Association pour la liberté des échanges et écrit un livre sur Richard Cobden.et les ligues anti Corn Laws. Sa première contribution au Journal des économistes sera d’ailleurs en défense du libre-échange et fustige les politiques colonialistes[Note 1]. Il créa l’Association pour la liberté des échanges et écrit un livre sur Richard Cobden.
Il avait été également conseiller général à partir de 1831 et juge de paix du 28 mai 1831 au 30 novembre 1846. Il contracte la tuberculose durant le tour de France qu’il avait entrepris pour promouvoir les idées libérales.
Épitaphe de Bastiat à Rome
Ne pouvant plus siéger régulièrement à l’Assemblée, il part en Italie pour tenter de se rétablir et meurt à Rome en 1850, déclarant sur son lit de mort que son ami Gustave de Molinari est son fils spirituel. Il est inhumé en l’église Saint-Louis-des-Français
Il avait été également conseiller général à partir de 1831 et juge de paix du 28 mai 1831 au 30 novembre 1846. Il contracte la tuberculose durant le tour de France qu’il avait entrepris pour promouvoir les idées libérales.
Source: http://fr.wikipedia.org