Grippe aviaire : LMR demande des mesures concrètes et urgentes pour la filière avicole
Déjà lourdement impactée avec la crise sanitaire du Covid 19, la filière avicole a dû trouver des solutions pour écouler ses stocks face à la fermeture des restaurants. Les fêtes de fin d ‘année avaient quant à elles redressé la situation et permis aux éleveurs de survivre surtout dans les filières de vente directe.
Aujourd’hui, le virus « influenza aviaire » touche majoritairement les départements de Vendée, Loire-Atlantique et du Maine et Loire. Ce sont déjà des milliers d’animaux qui sont abattus pour les cas avérés et surtout en prévention dans les zones de protection. Un nouveau coup dur pour la filière avec de graves répercussions morales et financières.
La commission agriculture du Mouvement de la Ruralité des Pays de la Loire apporte tout son soutien aux éleveurs et demande instamment à l’État, aux collectivités départementales et régionales une aide d’urgence et immédiate envers les éleveurs et les acteurs économiques des filières volailles grasses, volailles maigres et gibiers. Ces aides doivent aussi permettre de reconduire le dispositif dérogatoire sur le RSA, de doubler les crédits pour soutenir le éleveurs en difficulté, de reporter les remboursements pour des couvoirs ou bien encore de poursuivre toutes actions urgentes qui s’avéreraient utiles pour accompagner les éleveurs et les entreprises.
Pour autant, de sérieuses questions se posent quant aux réelles causes de contaminations autres que celles de la faune sauvage puisque les volailles sont enfermées depuis les mesures drastiques de biosécurité.
Est-il vraiment pertinent de continuer d’abattre des lots d’animaux sains alors qu’une surveillance accrue et des analyses régulières permettraient d’éviter ces pertes insupportables pour les éleveurs et coûteuses pour l’État ?
Au final, ce manque de production française favorise encore plus les importations et nuit dangereusement à notre souveraineté alimentaire!