La pluie de sable venue du Sahara qui s’abat sur la France est légèrement… radioactive
Depuis le mardi 15 mars au matin, un ciel teinté du jaune à l’orange recouvre peu à peu l’Hexagone.
Cet épisode météo dû à un flux de sable du Sahara devrait durer jusqu’en fin de semaine.
Le désert du Sahara est durablement marqué par les retombées des essais nucléaires effectués dans les années 1960. Le sable, porté ces derniers jours par les vents jusqu’en France, contient du césium 137, un élément radioactif.
Une composition parfois toxique de ces poussières
Au-delà des poussières elles-mêmes, ce qu’elles transportent peut s’avérer dangereux. Aux particules de sable peuvent ainsi s’ajouter « des particules issues des activités humaines, telles que le chauffage domestique, le trafic automobile ou encore l’agriculture », note ATMO Nouvelle-Aquitaine.
Ces vents peuvent aussi transporter du pollen, des fragments de cellules, des champignons et moisissures, et « certains de ces micro-organismes peuvent être des pathogènes opportunistes pour l’homme » écrivait l’INVS (Institut de Veille Sanitaire) dans un rapport de 2017 sur les vents de sable en provenance des déserts. Certains des champignons retrouvés dans ces transports sont connus pour causer « des réactions allergiques, des infections pulmonaires ou des infections cutanées chez l’homme ».