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LES TOUAREGS SEMBLENT EN REBELLION QUASI-CONTINUE AU MALI DEPUIS 1963

 

L’origine de ce nom est inconnue. Certains pensent qu’il provient d’un mot arabe qui signifie « abandonnés », d’autres qu’il dérive du nom d’une région libyenne appelée encore à ce jour Targa (« rigole » ou « vallée »). C’est la région de Oubari, dans le Fezzan. La dénomination d’origine Aw-Targa (fils de Targa), en berbère atargi, est à l’origine du nom pour certains, tandis que d’autres retiennent que depuis le milieu du XIXe siècle, les chroniqueurs médiévaux arabes les appelaient tawwareq.

À l’époque coloniale, les Français ont utilisé et popularisé le mot Touareg comme le pluriel de Targui en français (féminin Targuia, pluriel Twareg). Cette distinction est souvent abandonnée, et l’on accorde parfois le mot comme en français (un Touareg, des Touaregs et touareg(s) pour l’adjectif, avec quelquefois touarègue(s) au féminin).

Les Touareg préfèrent d’ailleurs se désigner eux-mêmes par Imajaghan ou Imuhagh (noble et libre) ou par Kel Tamajaq (les gens de Tamajaq). Tamahaq, Tamajaq et Tamachaq sont toutes les trois des déformations de Tamazight dues à une altération par les accents du sud.

Répartis et divisés en plusieurs confédérations et tribus, un million et demi de Touareg vivent sur cinq pays du continent africain . À l’intérieur de ce territoire, les Kel Tamasheq se sont longtemps joué des limites des États. Ceux-ci ont pourtant réussi à leur inculquer les normes de la douane et des passeports.

Ce territoire, appelé tinariwen (les déserts), est, comme son nom l’indique, découpé en plusieurs terres. De ces nombreux déserts, il y a le désert proprement dit : le Ténéré. Les autres terres sont plus ou moins arides, plates et montagneuses, parmi lesquels on peut citer celles qui font l’objet d’un article : Adrar, Azawagh, Hoggar, Tadmait, Tanezruft, Tassili n’Ajjer, Tawat (Touat), Tadmaït, le Désert Libyque ou encore Tibesti.

L’origine exacte des Touareg est berbère, ils sont vraisemblablement descendants des tribus des premiers habitants de l’Afrique du Nord.

Leur culture berbère est confirmée par l’usage du même alphabet, du tifinagh, et de la même base linguistique le tamasheq.

Le cérémonial du thé est une manière de montrer l’hospitalité et un prétexte pour discuter avec le visiteur de passage. Le thé a été introduit au début du XXe siècle au travers de l’influence arabo-musulmane. Refuser un thé ou de ne pas boire les trois thés est jugé impoli. En effet les mêmes feuilles de thé vert sont utilisées pour confectionner trois services à la suite ; « Le premier thé est amer comme la mort, le second est doux comme la vie et le dernier est sucré comme l’amour ».

Le plat de base des touaregs est la Alabaja.

Les femmes touareg se couvrent rarement le visage, mais le chèche traditionnel des hommes n’en révèle que les yeux.

Chaque année, en janvier, a lieu le festival du désert à Essakane, près de Tombouctou au Mali, ainsi que celui d’Essouk, près de Kidal. Plusieurs autres festivals ont lieu à travers le pays Touareg, manifestations qui offrent une vraie occasion pour découvrir la culture touareg : la cure salée à In-Gall, près d’Agadez. Les fêtes traditionnelles de Gani et Bianou à Agadez.

Depuis les années 1990, la musique touareg s’est enrichie d’un nouveau courant : le blues touareg avec notamment le groupe Tinariwen ou bien Toumast. Les festivals de tourisme de Ghat et Ghadames en Libye. La fête de Sabiba à Djanet en Algérie.

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