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Bivouac au sommet du Mont-Blanc : le maire de Saint-Gervais dénonce des « hurluberlus » et porte plainte

La commune de Saint-Gervais porte plainte contre les deux alpinistes et leurs équipementiers !

Quand les hurluberlus arrêteront-ils de souiller le mont-blanc et de bafouer les règles de la République ?

La vraie pratique de l’alpinisme nécessite humilité et discrétion.

j’ai été alerté par un habitant respectueux des principes de l’alpinisme et de la protection nécessaire du mont-blanc que deux individus se vantaient sur @YouTube d’avoir réussi leur projet de bivouac sur le toit de l’Europe occidentale.

Malheureusement ces principes ne font visiblement pas partie de l’éducation de ces deux hurluberlus qui ont choisi, à grand renfort de communication « instinct sauvage » « dormir au sommet du mont-blanc en 9 jours » et avec l’aide d’équipementiers @thenorthfacepréfectoral du 01 octobre 2020 portant création de la zone de protection d’habitats naturels du mont-blanc (APHN) en particulier son article 2 ainsi que les règles régissant les sites classés dans lesquels toute forme de camping est interdite (le bivouac est une forme de camping). Il ne s’agit pas là d’une course où le bivouac aurait été la seule solution pour protéger la vie des alpinistes mais d’une véritable expédition préparée avec soin et dont le seul objectif était de faire un exploit « bivouaquer au sommet du mont-blanc » !

Le mont-blanc en a assez de ces individus en recherche de reconnaissance sociale, capables de tout et
n’importe quoi pour exister !

Grâce à @EmmanuelMacron, Président de la République, le #montblanc est enfin protégé depuis cet
arrêté du 01/10/2020. Comme je m’y suis engagé, je poursuivrai toutes celles et tous ceux qui ne
respecteront pas les règles de respect de ce sommet mythique.

C’est ce que j’ai fait en portant plainte par l’intermédiaire de la gendarmerie de Saint-Gervais contre ces
deux protagonistes et pour complicité contre #thenorthface et #Sunslice. Il appartient au Préfet, au nom
de l’Etat, de porter également plainte, en souhaitant que les associations environnementales le fassent
également.

Ces délits sont passibles des peines prévues aux articles L415-3 er R415-1 du code de l’environnement.

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