Partez à la découverte de la forêt de Rambouillet
La forêt de Rambouillet reçoit environ 11 millions de visiteurs annuels (chiffres 1998-99), ce qui la place au deuxième rang des forêts d’Île-de-France, après la forêt de Fontainebleau, en termes de fréquentation. Les visites sont particulièrement concentrées sur certains sites : les étangs de Hollande, les Vaux de Cernay, la Sablière du Pont Grandval, les rochers d’Angennes, les étangs situés dans la forêt et certains carrefours comme celui de Pecqueuse et celui du Comte de Toulouse.
La chasse à Rambouillet est un héritage de son passé royal mais répond aujourd’hui à la nécessité d’éviter la prolifération des grands animaux dont la population n’est plus régulée par des prédateurs et de contenir le nombre d’animaux nuisibles (renard, …). Différents types de chasse sont pratiquées : la chasse à courre se déroule sur l’ouest du massif forestier avec un nombre de prises annuelles contingenté à 30 cerfs. Des chasses en battue sont organisées par l’ONF. Les plans de chasse recensés sur une année portent sur 145 chevreuils, près de 300 cerfs, une dizaine de daims et plusieurs centaines de sangliers
Des kangourous à deux pas de Paris
Des kangourous, cette espèce indigène d’Australie, évoluent librement dans la forêt française. Mais comment diable sont-ils arrivés là ? Pour avoir la réponse, il faut faire un saut dans le temps et les années 70, période à laquelle le directeur du zoo de Bâle décide d’offrir 7 kangourous à l’un de ses amis. L’intéressé, possédant un parc zoologique dans le village d’Émancé, n’est pas un modèle de vigilance. Par sa négligence, les marsupiaux, ni comptés ni déclarés, se reproduisent en masse et s’échappent aisément de la réserve. Et, incroyablement, ces kangourous se sont adaptés à leur nouvel environnement et ont prospéré dans la forêt de Rambouillet.
Il est important de noter que ces kangourous ne sont pas une espèce indigène en France et peuvent causer des dommages considérables à l’environnement local en perturbant l’équilibre écologique. Ils peuvent également être une menace pour les autres espèces animales présentes dans la réserve naturelle. C’est pourquoi les autorités de la Forêt de Rambouillet travaillent en étroite collaboration avec les experts en faune pour surveiller la population de kangourous et gérer les impacts potentiels sur l’environnement.
En fin de compte, les kangourous en liberté de la Forêt de Rambouillet sont un phénomène surprenant, mais les autorités locales travaillent sans relâche pour gérer les impacts potentiels sur l’environnement et protéger les animaux et les visiteurs. La prochaine fois que vous visiterez la Forêt de Rambouillet, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil pour apercevoir ces incroyables créatures en liberté.
Les secrets que cette forêt va vous révéler
Au gré des balades, vous pourrez apprécier la beauté des peuplements feuillus et parfois vous transporter dans une autre atmosphère avec les pinèdes qui occupent les pentes de sable. Au détour d’une allée, vous toucherez la grande histoire de France qui donne de nombreuses anecdotes à cette forêt. Un carrefour chargé d’histoire ? Le carrefour de la Rotonde avec la table du Roi. Situé sur la route des cuisines de Monseigneur, le Roi de France s’y arrêtait pour se débotter et aller se restaurer dans la rotonde.
Un dernier conseil pratique pour la route ?
Grâce à son étendue et à sa diversité de paysages, la forêt domaniale de Rambouillet peut vous accueillir aussi bien pour une balade courte ou pour un séjour long sur le territoire. La forêt étant bien quadrillée par les allées forestières, n’hésitez pas à prévoir une grande boucle, et pourquoi pas, relier une partie des 45 arbres remarquables classés du massif ?