L’URSS METTAIT SES DESSIDENTS CHEZ LES FOUS ET LA CGT VEUT ENVOYER LE PATRON DES PNEUS TITAN A L’ASILE
parce qu’il refuse son diktat.
Ce n’est pas simplement contre la mondialisation mais aussi contre la CGT que les salariés de l’usine de Goodyear d’Amiens doivent se retourner.
L’attitude de la CGT, aussi irréductible à toute forme d’évolution idéologique que le Bernard l’Hermite est lié à sa coquille, a été si radicale durant le conflit Goodyear que Maurice Taylor, le PDG du fabricants de pneus Titan à préféré jeter l’éponge.
En 2012, Titan proposait de reprendre plus de 500 salariés de l’usine pour la fabrication de pneus agricoles. Le projet ne s’est pas concrétisé, la CGT pétardant les négociations.
Dans une lettre envoyée à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, le PDG américain s’insurge contre l’emploi du temps permissif des salariés de l’usine qui font alterner pauses café et temps de travail (pas l’inverse).
Il évoque des « discussions » sans fin. Et conclut qu’il ira chercher un surcroît de compétitivité en Asie.
« De là, je produirai à moindre coût les pneus que je fabriquais en France, puis je les réexporterai vers l’hexagone afin de répondre à la demande intérieure », ironise-t-il.
Cette fin de non-recevoir à la culture cégétiste a suscité un vif émoi au sein du dernier syndicat marxiste européen.
Selon ses bonnes vieilles méthodes, la CGT s’est employée à discréditer le PDG en rappelant que cet homme surnommé le « grizzly » s’est présenté à la primaire américaine de 1996 en ne recueillant que 1% des voix.
Un 1% des voix en 1996 aux Etats-Unis… Qui s’en soucie encore ? L’attitude de la CGT en ce début 2013 qui en pâtit au quotidien ? Tous les salariés de l’usine d’Amiens !
Ce que dénonce d’abord Maurice Taylor c’est l’impossibilité de dialoguer avec les gros bras de syndicat de Montreuil.
A l’allure où vont les choses, « Dunlop ne sera plus en mesure de produire de pneus en France » d’ici 5 ans, pronostique-t-il
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