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Décret sur l’utilisation de certaines eaux recyclées dans l’agroalimentaire : un nouveau coup d’épée dans l’eau ? 

Décret sur l’utilisation de certaines eaux recyclées dans l’agroalimentaire : un nouveau coup d’épée dans l’eau ? 

La France reste très en retard dans la réutilisation des eaux usées traitées (REUT). Pour Willy Fortunato, directeur général d’UV Germi, qui propose des solutions de traitement de l’eau grâce au rayonnement UV, le décret publié le 8 juillet dernier n’apportera pas d’amélioration sensible. 

En France, moins de 1% des eaux usées sont recyclées et réutilisées, contre 15% en Espagne et en Italie. L’enjeu est majeur pour réaliser des économies d’eau potable.  Alors que des solutions technologiques – et françaises – existent, les blocages administratifs persistent. Ce nouveau décret, qui fait suite à d’autres décrets publiés en août 2023 puis en janvier 2024, n’aura que très peu d’impact sur le développement de la REUT en France. « En période de trouble économique et politique, on rajoute de la difficulté alors qu’il faudrait aller beaucoup plus vite si on veut atteindre l’objectif de 10 % de REUT en 2030 »plaide Willy Fortunato. 

Tout d’abord, la procédure reste complexe et coûteuse : chaque système de réutilisation, qui comprend différents appareils dont un réacteur UV, doit systématiquement être validé par les préfets. On pourrait pourtant imaginer une procédure beaucoup plus simple, basée sur un cahier des charges à remplir, ce qui permettrait de dupliquer les solutions qui fonctionnent plutôt qu’en repassant à chaque fois par un long processus de validation. 

Frein supplémentaire : en mettant en place un système de traitement de ses eaux usées en vue de leur réutilisation, l’industriel prend la responsabilité d’être lui-même producteur de son eau, terrain sur lequel beaucoup ne voudront probablement pas s’aventurer.  

Une qualité eau potable est par ailleurs exigée. Pourtant, il s’agit d’eaux de process (lavage de matériel notamment) et non d’eaux destinées à être bues. Cette exigence a évidemment un coût ; pour l’industriel, il restera financièrement plus avantageux de continuer à utiliser le réseau d’eau potable publique qu’à réutiliser ses propres eaux de process. 

En conclusion, ce décret aurait pu encourager les industriels à faire appel à des solutions pour économiser l’eau potable. En rendant celles-ci peu attractives, il ne sera probablement qu’un nouveau coup d’épée dans l’eau. 

UV Germi est une société française au cœur de la Corrèze qui a développé des solutions pour purifier l’air, l’eau et les surfaces grâce à l’utilisation d’ultraviolets. 
Cette technologie s’inspire de la nature et plus particulièrement des rayons du soleil. Elle reproduit le procédé physique qui est celui des ultraviolets émis par celui-ci. Ses rayons détruisent naturellement les bactéries, les virus et micro-organismes en brisant leur ADN et sans aucune modification chimique. Ce processus est donc totalement écologique.Ses applications sont très larges, s’adressant aux professionnels dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de l’éducation, des loisirs et tous les lieux accueillant du public.L’entreprise est ancrée dans des valeurs fortes : structure à taille humaine, démarche de développement durable et d’innovation permanente pour viser l’excellence. Il s’agit de la seule entreprise corrézienne cotée en bourse.Télécharger le dossier de presse d’UV Germi

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