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En 2024 j’exprimais mes craintes pour la survie de notre vie en ruralité. Mois après mois nous constatons le recul des services public pour 30 % des Français qui ont choisi de vivre dans les territoires ruraux en privilégiant notre mode de vie qui n’est pas du tout ancestral mais bien réel et vivant.

Le secteur privé de service emboite le pas avec un plan de fermeture de 21 agences de la caisse d’épargne soit plus de 11 % du réseau. Je m’étais insurgé de cette situation qui touchait les ruraux les plus faibles. Après une rencontre avec la Direction régionale qui m’avait assuré d’un travail collectif ou à minimas d’une information auprès des élus, j’ai eu la désagréable surprise de découvrir un courrier à chaque sociétaire de la fermeture de mon agence locale. Nous sommes dans cette violence de l’information sans altruisme, sans aucune considération de la mobilité car il n’y a toujours pas de ligne de transport avec la proposition d’une nouvelle agence éloignée. Les maires seront de nouveau sollicités pour trouver une solution de mobilité aux citoyens mais le contribuable aura la double peine en payant deux fois !

Les élus sont bafoués et pourtant nous sommes sollicités par les entreprises lorsqu’il y a des besoins d’aides pour les installations. Nous travaillons avec les entreprises pour trouver des solutions car nous savons que la richesse de nos territoires est la qualité de nos services ou de notre tissu économique.

• Mais pour les départs c’est silence radio ! La caisse d’épargne n’a pas eu une attitude responsable ! La direction régionale m’avait assuré que je serai à minima tenu informé mais je m’aperçois que je n’ai pas eu affaire à des gens sérieux et que dire sur mon tweet à la CE pour m’indigner avec cette réponse d’un autre monde ?

« je suis à votre disposition si vous rencontrez un problème »

Chez eux tout semble automatisé les réponses et les fermetures. Je me pose la question ou est la considération de l’Humain ? Mais si on regarde cela de façon « macro » on voit que la ruralité est attaquée, on veut la détruire, l’asservir avec les fermetures de services, l’absence de mobilité, une dotation de fonctionnement plus faible que les villes, la désertification médicale, les lois qui empêchent de construire avec le ZAN, l’eau avec la mise en alerte de la qualité des réseaux, les normes agricoles toujours plus dures, les demandes aux ministres de venir nous rencontrer qui restent sans suite…la lister est longue, nous ne voulons plus être stigmatisés, on veut une ruralité bien vivante, moderne et innovante. Et c’est pour ces raisons que je ne cesserai de me battre contre ces moulins à vent de politiciens hors sol du périphérique avec la détermination d’un Don Quichotte ! Ne laissons personne nous enlever ce dynamisme rural !