Hélène Mandroux NE SE PRESENTERA PAS A MONTPELLIER
Hélène Mandroux-Colas, née le 1er décembre 1940 à Montpel
Hélène Mandroux succède à Georges Frêche à la mairie de Montpellier, le 22 avril 2004, à la suite de l’élection de ce dernier à la présidence de la région. Quatre ans plus tard, elle est réélue au second tour des municipales de 2008, avec 51,88 % des suffrages dans une triangulaire réunissant l’UMP Jacques Domergue et les Verts. Sa liste rassemble à la fois des candidats estampillés PS/MoDem, PC et des divers gauche parmi lequel l’ancien maire, Georges Frêche, exclu du PS, en 6e position.
À ce poste, Hélène Mandroux poursuit les décisions prises par Georges Frêche qui conserve la présidence de Montpellier-Agglomération à laquelle il avait, avant son départ de la mairie, transféré des nombreuses compétences en matière d’économie et de culture (collecte des ordures ménagères, le Corum, le Zénith Sud, le musée Fabre, l’Opéra Comédie, les festivals de Radio France et de Montpellier Danse…).
Accusée d’être sous la tutelle de Georges Frêche, elle se différencie cependant progressivement de son ancien leader.
Elle s’en démarque sur l’instauration de Quartiers libres, une fête populaire en automne, la réhabilitation du quartier du Petit Bard sur laquelle Hélène Mandroux a engagé la crédibilité de son mandat mais qui n’a jamais abouti. Elle affirme également sa volonté de prendre la tête de Montpellier Agglomération à la place de Georges Frêche.
Rare femme à diriger une ville de plus de 100 000 habitants (avec Maryse Joissains, Valérie Fourneyron, Martine Aubry, Adeline Hazan, Dominique Voynet et Huguette Bello), Hélène Mandroux est élue en mai 2008 vice-présidente de l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF)8. Sur proposition de Michel Destot, président de l’AMGVF, le bureau de l’association décide de présenter la candidature d’Hélène Mandroux à Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, pour siéger au sein de l’Observatoire national de la délinquance et de la Commission nationale de la vidéosurveillance.
Lors de la préparation du congrès de Reims, Hélène Mandroux soutient d’abord la contribution « La ligne claire » de Gérard Collomb et Jean-Noël Guérini. Le 19 septembre, elle soutient ouvertement Bertrand Delanoë et François Hollande, mais le 26, elle signe la motion de Gérard Collomb (motion soutenue par Ségolène Royal)10.
Le 5 février 2011, elle marie « symboliquement » un couple homosexuel11. Elle a eu l’occasion par la suite de devenir le premier maire de France à marier officiellement un couple homosexuel le29 mai 201312.
Candidate à sa réélection lors de l’élection municipale de 201413, elle estime qu’elle est comme maire sortante une tête de liste légitime et qu’elle n’a pas besoin de passer par une primaire interne au PS. Le PS ayant finalement décidé d’organiser une primaire, les 10 et 17 octobre, elle décide de se mettre en congé du parti. Le 3 décembre 2013, Jean Marc Ayrault annonce qu’Hélène Madroux ne briguera pas un nouveau mandat. Elle est par la suite chargée par le Premier ministre d’une mission sur l’analyse des dispositifs de santé dans les territoires