QUI EST JEAN-CLAUDE GAUDIN
En 1995, Jean-Claude Gaudin devient maire de Marseille après avoir conduit une liste d’union UDF-RPR. Le responsable départemental du RPR, Renaud Muselier, devient alors premier adjoint au maire.
En septembre 1995, les sénateurs Républicains et Indépendants l’élisent président de leur groupe au Sénat.
Le 7 novembre 1995, Jean-Claude Gaudin devient ministre de l’Aménagement du Territoire, de la Ville et de l’Intégration.Par la loi du14 novembre 1996 relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville, il crée les Zones urbaines sensibles (ZUS), formalisant juridiquement la notion de « quartiers en difficulté ». En juin 1997, avec la dissolution de l’Assemblée nationale, il cesse ses fonctions ministérielles.
Jean-Claude Gaudin retrouve son poste de sénateur après les élections de 1998 et prend la charge de vice-président du Sénat, le 6 octobre. Il quitte alors l’UDF pour devenir vice-président de Démocratie libérale, le parti d’Alain Madelin 1.
Le 15 septembre 2000 il devient président de la nouvelle Communauté urbaine Marseille Provence Métropole. Elle compte 18 communes et 980 000 habitants, c’est la troisième communauté urbaine de France après Lyon et Lille. En 2001, il est réélu maire de Marseille.
Du 25 octobre 2002 au 24 octob
Du 16 juillet 2004 au 28 novem
Le 16 mars 2008, il est réélu maire de Marseille pour la troisième fois consécutive en battant au second tour le socialiste Jean-Noël Guérini(47,75 %) et le Front National (1,83 %), avec 50,42 % des voix ; la droite perd le premier secteur de la ville (où Patrick Mennucci bat Jean Roatta) et la majorité de Jean-Claude Gaudin se trouve ainsi réduite à 51 sièges au lieu de 61. Le 17 avril suivant, Renaud Muselier est battu par le socialiste Eugène Caselli lors de l’élection à la présidence de la Communauté urbaine ; étant le maire de la ville-centre, Jean-Claude Gaudin en devient vice-président à partir du 31 mai 2008.
Le 21 septembre 2008, pour la 3e fois, il est élu sénateur des Bouches-du-Rhône à la tête d’une liste renouvelée, rajeunie et féminisée qui conserve ses 3 sièges. Et le 7 octobre suivant, il est élu, pour la 4e fois, vice-président du Sénat. Fonction à laquelle il renonce le 8 mars 2011, à la suite de son élection à la présidence du groupe UMP du Sénat, en remplacement de Gérard Longuet, devenu ministre.
Il est reconduit dans cette fonction, le 27 septembre 2011, à l’issue du renouvellement triennal par moitié de la Haute-Assemblée qui voit la droite perdre la majorité au Sénat.
Tout en demeurant un membre à part entière de l’équipe dirigeante de l’UMP, Jean-Claude Gaudin devient, le 24 janvier 2009, à la demande du Président de la République, le président du Comité de la Majorité. Ce Comité regroupe l’ensemble des formations politiques qui concourent à la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy.
À l’occasion du congrès de l’Union pour un mouvement populaire de 2012, il soutient la candidature de Jean-François Copé. En janvier 2013, dans le cadre de la direction « partagée » mise en place à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient à nouveau vice-président de l’UMP avec cinq autres personnalités du parti, en plus du vice-président délégué Luc Chatel.
Le 21 novembre 2013, Jean-Claude Gaudin annonce sa candidature pour l’élection municipale de 2014, concourant pour un quatrième mandat de maire de Marseille.