Les élections européennes de mai seront-elles l’électrochoc tant espéré par les peuples ?
«Les nations d’Europe doivent être guidées vers un super-Etat sans que leurs populations ne comprennent ce qui se passe. Ceci peut être accompli par étapes successives, chacune déguisée comme ayant un but économique, mais qui finira par conduire de manière irréversible à la fédération » – Jean Monnet 1952.
« Les gens doivent se rendre compte du pouvoir qu’ils accordent au Parlement européen car c’est lui qui vote les lois qui seront appliquées dans chacun des États membres de l’Union Européenne. »
Un scénario bizarre s’est déroulé en Europe il y a quelques décennies. Les nations européennes signèrent un accord, qui leur fut présenté à l’époque comme un simple accord commercial.
Or, au cours de ces dernières années, ce simple « accord commercial » s’est révélé être un écran de fumée derrière lequel s’abritait le projet de création d’un gigantesque super état : l’Union européenne.
L’Union européenne dispose de son propre gouvernement non élu, la Commission européenne, de quartiers généraux à Bruxelles, d’un «hymne national», l’Ode à la joie de Beethoven, et de son propre drapeau, bleu avec le cercle d’étoiles jaunes. En bref, l’UE essaye de créer un vaste pays appelé «Europe».
Et le seul aspect démocratique de l’UE est le Parlement européen.
Les représentants élus, membres du Parlement européen, aussi simplement appelés députés, sont majoritairement en faveur du grand projet et se sont révélés très discrets sur les véritables objectifs de ce projet grandiose.
Comme la construction du super état européen arrive dans sa phase finale, ses « architectes » se sentent suffisamment en confiance pour enfin dévoiler la vérité.
Et c’est ainsi que Viviane Reding, Vice Présidente de la Commission européenne, a récemment déclaré, lors d’un voyage à Londres :
« Le Parlement le plus puissant d’Europe est le Parlement européen. 70% des lois de ce pays sont codécidées là-bas. La souveraineté britannique n’existe que dans leur tête, car ils ont signé le traité de l’UE. »
Et de répéter ce refrain avec fierté lors d’un voyage en Suède : « Savez-vous que 80% des lois suédoises ne sont pas des lois suédoises. Ce sont les lois européennes traduites dans la législation suédoise. »
Ces déclarations ont choqué les Européens … et maintenant que le plan directeur européen a été dévoilé, ils craignent de perdre la démocratie et la souveraineté nationale.
En mai prochain, les électeurs des 28 états membres de l’UE iront voter pour élire leurs députés européens. De nombreux experts, analystes et commentateurs politiques prédisent une victoire importante des nouveaux partis populaires et celle d’autres partis plus radicaux.
La crise de l’Euro, les mesures d’austérité draconiennes, des vagues massives ininterrompues d’immigrants, en provenance des pays les plus pauvres de la planète, et l’érosion profonde de la souveraineté populaire alimentent un profond sentiment de rejet de l’Europe dans sa forme actuelle. Les Européens commencent à se lasser du statu quo politique et expriment leur inquiétude, car ils ne savent pas où ce « projet européen » va les mener, même s’ils commencent à entrevoir les contours, hérissés d’épines. Les différents sondages à travers l’Europe montrent que les partis Eurosceptiques ont le vent en poupe.
L’une de ces épines, c’est une immigration extra-européenne débridée, qui peu à peu contribue à l’extinction des Européens de souche. Les apologistes de la diversité essayent de faire disparaître les Européens d’origine, porteurs d’une civilisation qui leur est spécifique.
Entre 400 000 et 700 000 migrants prêts à embarquer depuis la Libye pour l’Italie
Ces derniers jours, près de 4500 migrants et demandeurs d’asile ont débarqué en Sicile et selon les déclarations du ministre de l’intérieur, Angelino Alfano, « entre 400 000 et 700 000 » migrants seraient prêts à embarquer depuis la Libye pour rejoindre les côtes du sud de l’Italie. « Totalement hors de contrôle, la Libye est devenue un port franc », relève t-il avec inquiétude.
L’Italie est en état d’alerte, l’immigration devient incontrôlable et à Syracuse, la situation est explosive.
« Encore plus d’immigration ». « Encore plus de liberté de circulation »
Mais pour Cecilia Malmström, Commissaire européenne en charge de la coopération policière, des contrôles aux frontières, de l’asile et de l’immigration, l’immigration est nécessaire, si l’on veut maintenir de bons résultats économiques européens sur le long terme, et résoudre les problèmes démographiques. D’ailleurs, son credo est : « encore plus d’immigration », « encore plus de liberté de circulation ».
Favoriser le suicide collectif programmé des Européens d’origine via leur remplacement par des peuples en provenance d’autres continents, telle est l’une des grandes priorités des dirigeants politiques européens, l’autre étant la lutte contre l’islamophobie. Ce sont ces technocrates idéologues de Bruxelles qui tiennent des discours de haine envers les Européens, au point de vouloir les faire disparaître, et non ceux qui s’insurgent contre leur politique discriminatoire et destructrice de notre civilisation judéo-chrétienne.
Les Eurosceptiques, eux, se partagent entre les «réformistes» de l’UE, et les « Outers » qui veulent la quitter, mais tous sont très critiques de l’UE dans sa forme actuelle et des coûts qu’elle impose aux contribuables européens. Même s’ils se rejoignent sur les critiques, ils ne partagent pas une idéologie commune, mais tous se retrouvent dans la même sensibilité politique.
Parmi les partis eurosceptiques les plus importants, nous pouvons citer : l’UKIP (Britain’s UK Independence Party) dirigé par Nigel Farage, le PVV (le parti pour la Liberté) de Geert Wilders en Hollande, le parti des « Vrais Finlandais » de Timo Soini en Finlande et le Front National de Marine le Pen, assuré de la victoire en France.
Des percées eurosceptiques en mai, mais pas encore suffisantes
Il y aura des percées eurosceptiques en mai, mais elles ne seront pas encore suffisantes pour modifier en profondeur la cartographie du Parlement, car pour le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, « il y aura toujours une majorité suffisante pour défendre la cause européenne, mais dans des circonstances plus difficiles que par le passé ».
Toutefois, si les résultats des élections confirment les sondages actuels, le Parlement européen pourrait être composé pour une large part d’anti-européens. Ce qui est vu par les pro-européens comme une régression et une menace de paralysie.
Mais pour les eurosceptiques, ce serait une belle victoire : il y aurait plus de porte-paroles pour défendre les peuples, plus de donateurs pour les partis, plus de membres et de militants, et une crédibilité accrue auprès de leurs électorats respectifs.
Un succès des partis eurosceptiques aux élections parlementaires de mai leur permettra de se présenter aux élections nationales en 2015 et 2016 comme des forces politiques crédibles, autofinancées, et non plus comme des « outsiders ».
Les pays ayant traditionnellement deux partis politiques importants verront émerger un système tripartite, et dans les nations à trois partis, un quatrième verra le jour.
Ces élections, qui approchent à grand pas, créeront un électrochoc si les partis des eurosceptiques arrivent en tête. Elles traduiront le mécontentement grandissant des Européens contre la bureaucratie, les banques, l’élargissement sans fin de l’UE, l’immigration incontrôlée, les politiques d’austérité, la perte de la souveraineté nationale, la dictature de Bruxelles.
Ces élections pourraient changer le visage des politiques européennes et peut-être mettre un frein à ce super Etat qu’est l’Union européenne, un super Etat non élu, irresponsable et opaque pour donner place à une coopération européenne plus au service des peuples que d’une idéologie.
Tout était prévu par les pères fondateurs de l’Europe et leur projet est sur le point de se réaliser.
Merry et Serge Bromberger, deux admirateurs de Monnet, ont décrit son plan secret dans leur livre, Jean Monnet et les États-Unis d’Europe:
«Peu à peu, pensait-on, les autorités supranationales, encadrées par le Conseil européen des ministres à Bruxelles et à l’Assemblée de Strasbourg, seraient chargées d’administrer toutes les activités du continent. Un jour viendrait où les gouvernements seraient forcés d’admettre qu’une Europe intégrée était un fait accompli, sans qu’ils aient eu leur mot à dire dans la mise en place de ses principes sous-jacents. Tout ce qu’ils auraient à faire, serait de fusionner toutes ces institutions autonomes en une seule administration fédérale, et ensuite proclamer des États-Unis d’Europe »
L’objectif de la classe politique européenne a toujours été de créer un super Etat, appelé Europe. Elle a menti et dissimulé la vérité dès le début. Cela explique sa sympathie envers les préceptes islamiques. Jean Monnet n ‘a-t-il pas écrit que les peuples européens devaient être conduits vers un avenir fédéral par ruse ou tromperie si nécessaire ?
La classe politique a importé l’islam comme un moyen de faire plier les peuples et de briser l’identité nationale. Elle a emprunté à Brecht l’idée de remplacer l’électorat traditionnel récalcitrant par un autre plus soumis : « Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple. »
Mais il y a un hic. Les peuples européens se réveillent et ils n’acceptent pas de disparaître. Ils veulent une Europe des nations, autour de leurs racines communes, et sont opposés à la colonisation à laquelle ils sont soumis.
Mevlüt Çavusoglu, ministre turc des Affaires européennes et négociateur en chef pour les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE craint également une victoire des partis populaires et se permet de lancer un avertissement.
Il appelle à mettre fin au racisme, à la xénophobie et aux discours islamophobes avant les élections européennes…
« Je dois dire qu’une augmentation de sièges de partis racistes au parlement européen menacerait le futur de l’UE. Aujourd’hui, les partis racistes, non seulement utilisent des discours de haine contre les immigrants et les musulmans, mais ils agissent et parlent dans le but de détruire l’UE et ses valeurs. » Cela doit être arrêté immédiatement, a –t-il prévenu.
C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Jean J.