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Afrique : La forêt Gabonaise au cœur des enjeux climatiques

Il suffit de survoler le Gabon pour comprendre ce qui forge son identité : l’immense étendue de forêt, qui couvre plus de 80 % de son territoire. Un patrimoine naturel très convoité, tant il recèle de richesses encore inexploitées.

 

Le Domaine Forestier National gabonais, s’étendant sur 22 millions d’hectares, compte 14,5 millions d’hectares attribués à l’exploitation forestière. Historiquement, l’État a marqué sa volonté d’accompagner les opérateurs forestiers dans leur processus d’aménagement en en finançant une partie via des projets. Dans cette optique, l’AFD a financé les premiers plans d’aménagement gabonais puis le Projet d’Aménagement des Petits Permis Forestiers Gabonais qui avait pour finalité de relancer la dynamique d’aménagement forestier au Gabon, en rendant possible l’entrée des petits permis dans le processus. Si le principe d’une exploitation forestière sous aménagement est aujourd’hui acquis, le dispositif de contrôle de ces dispositions reste à construire pour assurer que l’exploitation respecte bien les règles établies car le secteur se heurte encore à une exploitation illégale non maitrisée.

Les forêts d’Amazonie, d’Afrique équatoriale ou encore d’Indonésie sont de grands réservoirs de carbone. Les arbres et la végétation absorbent et en stockent des quantités massives. La communauté internationale est focalisée sur des zones très déforestées comme l’Amazonie, mais quid des bons élèves qui n’ont que peu déforesté, comme c’est le cas du Gabon ?

 

La Norvège va payer le Gabon pour qu’il ne déforeste pas

Le contrat signé entre Norvège et Gabon stipule que la Norvège paiera 10 dollars pour chaque tonne de carbone non émise, par rapport à la moyenne récente des émissions du pays. Avec un montant maximal de 150 millions de dollars sur dix ans.

Hélène Samson

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