Afrique : le business des évangélistes ne connaît pas la crise…
En Afrique, les églises poussent comme des champignons. Dès qu’un individu comprend que son statut de chômeur lui rend la vie dure, il lui vient très vite « l’inspiration divine » de servir Dieu. Mais comment ça se passe ?
C’est très simple. D’abord, il faut savoir que de nos jours, fustiger l’église catholique est la nouvelle donne dans les réflexions religieuses en Afrique. Alors celui qui choisit le business de Dieu suit cette tendance. Il se démarque donc des « je vous salue Marie » en se disant évangélique et donne le titre de « ministère » à son église.
Il s’arrange pour que le nom de son, soi-disant, ministère attire les foules, comme une affiche publicitaire pour la chose spirituelle. Vous entendrez parler de « ministère évangélique de…ceci ou de…cela » avec une référence sur un problème spirituel dont il serait un as dans le règlement. Au début, les cultes se tiendront en plein air, puis dans une espèce de 4 murs en bois jusqu’à ce que les caisses se remplissent pour la construction d’un temple.
Les femmes sont les plus grandes victimes de ces faux pasteurs. Elles se font toujours avoir parce qu’elles ont toujours un problème sentimental à exposer. Dans les faits divers, on ne s’étonne plus de lire qu’un pasteur ait enceinté une fidèle ou même détourné une mineure. Sans foi ni loi, ils s’adonnent même à des activités qu’un vrai serviteur de Dieu ne pourrait faire comme les escroqueries, les détournements de fonds et blanchiment d’argent.
Il est écrit dans la bible que dans les derniers temps il y aura de faux prophètes. Sans aucune formation pastorale, des gens se lèvent et se disent serviteurs de Dieu. Et aujourd’hui, il est difficile de faire la différence entre le vrai et le faux. On conseille donc aux « brebis » d’avoir la foi et de demander, dans leurs prières, que Dieu leur évite la perdition, au risque de se faire dévorer par les « loups »…de la nouvelle Jérusalem.