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Au début de la Démocratie gabonaise, dans les années 1980 et 1990, Ali Bongo avait déjà dévoilé ses grandes qualités de démocrate et de féru du débat contradictoire à travers son rôle dans le débat interne au PDG et dans les négociations relatives à l’arrivée de la Démocratie.

En effet, l’histoire l’a peut-être oublié, mais le premier débat contradictoire au PDG a été amené par Ali Bongo et quelques autres jeunes comme André Mba Obame (AMO) dans les «Rénovateurs», dont la principale mission était l’introduction du débat contradictoire dans le PDG et de la démocratie dans le pays. Il était donc opposé à certains anciens comme Zachary Myboto, Jacques Adiahenot qui refusaient avec la dernière énergie, l’arrivée de la démocratie au Gabon, comme l’a écrit AMO dans son livre «Réponse à une imposture».

Notons aussi que c’est bien lui, Ali Bongo Ondimba qui, à Paris, avait pris langue avec Paul Mba Abessole ou André Mba Obame, alors farouches opposants au PDG, pour négocier les termes de l’arrivée du pluralisme politique dans notre pays. Ces négociations qui ont abouti à l’organisation de la Conférence Nationale ont produit les institutions politiques actuelles comme la Cour Constitutionnelle, le CNC et la CNE (ancêtre de la CENAP) qui ont été de grandes avancées de notre jeune démocratie. Ali Bongo reste un homme de Dialogue et de Concertation.

Les jeunes générations doivent savoir que les qualités de démocrate du Chef de l’Etat gabonais ne datent pas d’aujourd’hui. En effet, Ali Bongo est un démocrate depuis le début de sa carrière politique. En tant que fils d’Omar Bongo, il a hérité du Dialogue et de la Concertation. Mais Ali Bongo ne veut pas que du Dialogue politique et politicien, il le veut aussi, ce Dialogue, pour tous les autres problèmes de notre pays, comme le développement, la jeunesse, l’emploi, la santé, l’éducation etc.#ChangeonsEnsemble #GabonEmergent #otambiA #ABO16