Alnylam présente les résultats détaillés de l’étude de phase 3 HELIOS-B positive de Vutrisiran▼ chez les patients atteints d’amylose ATTR avec cardiomyopathie au congrès de la Société européenne de cardiologie
− Dans l’ensemble de la population, réduction de 28 % du composite primaire de la mortalité toutes causes confondues et des troubles cardiovasculaires récurrents, et réduction de 31 % et 36 % de la mortalité toutes causes confondues au cours de la période en double aveugle de 33 à 36 mois et jusqu’au 42ᵉ mois, respectivement –
− Dans la population des patients recevant une monothérapie, réduction de 33 % du critère d’évaluation principal composite et de 35 % de la mortalité toutes causes confondues jusqu’au 42ᵉ mois –
− Tendances prononcées de l’efficacité additive de Tafamidis sur les critères d’évaluation primaires et secondaires –
− Effets bénéfiques statistiquement pertinents sur de multiples mesures de l’évolution de la maladie –
− Profil d’innocuité et de tolérabilité encourageant, conforme au profil établi –
− Résultats de HELIOS-B publiés simultanément dans le New England Journal of Medicine –
− Alnylam organise une conférence téléphonique aujourd’hui à 13 h 00 BST (8 h 00 HE) –
− Pour les investisseurs et les médias –
CAMBRIDGE, Massachusetts–(BUSINESS WIRE)–Alnylam Pharmaceuticals, Inc. (Nasdaq : ALNY), leader dans le domaine des thérapies à base d’ARNi, a annoncé aujourd’hui les résultats détaillés de l’étude de phase 3 HELIOS-B du vutrisiran, une thérapie expérimentale à base d’ARNi en cours de développement pour le traitement de l’amylose ATTR avec cardiomyopathie (ATTR-CM).
Les données ont été présentées aujourd’hui lors d’une session Hot Line au congrès de la Société européenne de cardiologie (ESC), qui se tient du 30 août au 2 septembre 2024 à Londres, au Royaume-Uni. Les résultats de l’étude HELIOS-B ont également été publiées simultanément dans The New England Journal of Medicine.
Comme indiqué précédemment, l’étude HELIOS-B a rempli ses 10 critères d’évaluation primaires et secondaires, à la fois dans la population globale et dans la population traitée en monothérapie, avec une importance statistique.
Les patients sélectionnés appartenaient principalement à la classe I ou II de la New York Heart Association (NYHA), avaient une maladie de type sauvage et avaient été diagnostiqués par des méthodes non invasives, avec un traitement concomitant substantiel avec les traitements standard disponibles tels que le tafamidis et les inhibiteurs des SGLT2 – reflétant la population contemporaine de patients porteurs de l’ATTR-CM.
Dans l’étude, le traitement avec le vutrisiran a considérablement réduit le risque de décès et de maladies cardiovasculaires par rapport au placebo (voir le tableau ci-dessous pour plus de détails). Dans la population globale, le vutrisiran a réduit le risque de mortalité toutes causes confondues et de troubles cardiovasculaires récurrents de 28 %, avec des réductions similaires pour les composants de la mortalité et des maladies cardiovasculaires du critère d’évaluation. La mortalité dans cette population a considérablement diminué de 31 % pendant la période en double aveugle et de 36 % pendant 42 mois. Dans la population en monothérapie, le vutrisiran a réduit de manière considérable le risque de mortalité toutes causes confondues et de maladies cardiovasculaires récurrentes de 33 % et a réduit de manière drastique le risque de mortalité de 35 % pendant 42 mois. En tant que composant du critère d’évaluation principal, une réduction négligeable de 30 % de la mortalité a été constatée (valeur p nominale de p 0,1179) dans la population en monothérapie pendant la période en double aveugle.
Le traitement par le vutrisiran a également entraîné des résultats positifs par rapport au placebo dans le cadre de plusieurs mesures cliniques bien établies de la progression de la maladie, notamment le test de marche de 6 minutes, le questionnaire sur la cardiomyopathie de Kansas City et la classe NYHA, ainsi que le biomarqueur cardiaque NT-proBNP.
Les analyses de sous-groupes ont montré des bénéfices constants dans tous les segments clés de patients, notamment chez les patients recevant un traitement de fond par tafamidis. Des tendances à une meilleure efficacité ont été observées chez les patients dont la maladie était plus précoce (c’est-à-dire les patients plus jeunes et ceux dont le taux de NT-proBNP est bas).
Dans HELIOS-B, les profils d’innocuité et de tolérabilité du vutrisiran étaient conformes à ce qui avait été identifié dans la population de patients actuellement approuvée, ainsi que dans les essais cliniques antérieurs.
« Les résultats de l’étude HELIOS-B montrent une avancée importante dans le traitement de l’amylose ATTR avec cardiomyopathie, suggérant que la réduction de la production de TTR avec le vutrisiran peut drastiquement réduire la mortalité toutes causes confondues ainsi que les maladies cardiovasculaires », a déclaré Marianna Fontana, M.D., Ph.D., investigatrice de HELIOS-B, professeur de cardiologie, University College de Londres, National Amyloidosis Center, Royal Free Hospital, Londres. « Au cours de la dernière décennie, les progrès réalisés dans le domaine de l’ATTR-CM ont permis de diagnostiquer un plus grand nombre de patients à un stade plus précoce de la maladie, souvent avec des symptômes moins graves et un meilleur pronostic, et de les faire bénéficier de soins de référence. Dans ce contexte contemporain, il était difficile de démontrer un bénéfice. Ces données de HELIOS-B suggèrent également que, dans cette population de patients actuelle, le vutrisiran peut mieux profiter aux patients étant aux stades précoces de la maladie dans laquelle, en raison de la nature progressive de l’ATTR-CM, un traitement précoce peut mieux préserver la capacité fonctionnelle et la qualité de vie. »
« Nous sommes fiers de partager les données détaillées de HELIOS-B avec la communauté cardiologique lors du congrès de l’ESC de 2024. Avec cette étude, nous avons démontré que la réduction rapide de TTR toxique observée avec le vutrisiran améliore la survie et réduit les hospitalisations cardiovasculaires et la progression de la maladie par rapport au placebo, avec des bénéfices observés de manière constante dans toutes les populations et indépendamment de l’utilisation de stabilisateurs de fond », a déclaré Pushkal Garg, M.D., directeur médical d’Alnylam. « Bien que les résultats n’aient pas encore été examinés par une autorité de réglementation, les données que nous avons partagées aujourd’hui suggèrent que le vutrisiran a le potentiel de devenir un nouveau traitement de référence pour l’ATTR-CM, une maladie progressive et fatale avec des options de traitement limitées. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué au succès de cette étude, y compris les patients, les soignants, les investigateurs, le personnel de l’étude ainsi que mes collègues d’Alnylam. À la lumière de ces données, nous travaillons avec dilligence pour soumettre ces données aux régulateurs et proposer ce médicament aux patients du monde entier. »
Critères d’évaluation primaires et secondaires
Les résultats des critères d’évaluation primaires et secondaires préspécifiés dans les populations globales et en monothérapie sont détaillés dans le tableau ci-dessous.
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Population dans l’ensemble (n=654) |
Population en monothérapie (n=395) |
Critère d’évaluation principal |
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Composite de la mortalité toutes causes confondues et des troubles cardiovasculaires récurrents jusqu’au 36ᵉ mois [1] |
HR=0,718 p=0,0118 |
HR=0,672 p=0,0162 |
Hazard Ratio |
RRR=28 %, ARR=9,9 |
RRR=33 %, ARR=12,5 |
Analyses des composantes |
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Mortalité toutes causes confondues jusqu’au 36ᵉ mois [2] |
HR=0,694 p=0,0389 |
HR=0,705 p=0,1179 |
Hazard Ratio |
RRR=31 %, ARR=7,9 |
RRR=30 %, ARR=11,0 |
Maladies CV récurrentes jusqu’au 36ᵉ mois [3] |
Risque relatif =0,733 p=0,0010 |
Risque relatif = 0, 676 p=0,0012 |
Risque relatif |
RRR=27 %, ARR=7,7 |
RRR=32 %, ARR=9,9 |
Critères d’évaluation secondaires |
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Test de marche de 6 minutes (6-MWT) Changement par rapport à la situation de départ au 30ᵉ mois Différence moyenne des moindres carrés |
26,46 mètres p=7,976E-05 |
32,09 mètres p=0,0005 |
Questionnaire sur la cardiomyopathie à Kansas City (KCCQ) Changement par rapport à la situation de départ au 30ᵉ mois Différence moyenne des moindres carrés |
5,80 points p=0,0008 |
8,69 points p=0,0003 |
Mortalité toutes causes confondues jusqu’à 42 mois [4] |
HR=0,645 p=0,0098 |
HR=0,655 p=0,0454 |
Hazard Ratio |
RRR=36 %, ARR=11,8 |
RRR=35 %, ARR=19,5 |
Classe de la New York Heart Association (NYHA) Pourcentage de stabilité ou d’amélioration au 30ᵉ mois Différence ajustée (en %) |
8,7 % p=0,0217 |
12,5% p=0,0121 |
RRR=Réduction du risque relatif ; ARR=Réduction du risque absolu |
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[1] ARR : différence de taux d’événements composites pour 100 années-patients (placebo-vutrisiran) |
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[2] ARR : différence de taux de mortalité au 36ᵉ mois (placebo-vutrisiran) |
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[3] ARR : différence de taux de troubles CV pour 100 années-patients (placebo-vutrisiran) |
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[4] ARR : différence de taux de mortalité au 42ᵉ mois (placebo-vutrisiran) |
Les analyses des sous-groupes des critères d’évaluation primaires et secondaires, qui n’étaient pas conçues pour montrer une importance statistique, ont montré des résultats généralement cohérents dans tous les segments clés de patients, dont ceux recevant du tafamidis au départ. Chez les patients recevant du tafamidis au départ, le vutrisiran a montré une réduction de 22 % (HR 0,785, valeur p nominale 0,2701, RRA 6,7) du critère d’évaluation principal composite de la mortalité toutes causes confondues et des maladies cardiovasculaires récurrentes, et une réduction de 41 % (HR 0,588, valeur p nominale 0,0983, RRA 6,5) de la mortalité toutes causes confondues à 42 mois par rapport au placebo.
Des tendances indiquant un bénéfice supérieur à la moyenne ont été observées chez les patients ayant des caractéristiques de base indicatives d’une maladie précoce. Les patients avec un NT-proBNP de base ≤ 2000 ont connu une réduction de 48 % (HR 0,525, valeur p nominale 0,0019) du critère d’évaluation principal composite, ainsi qu’une réduction de 65 % (HR 0,348, valeur p nominale 0,0012) de la mortalité toutes causes confondues jusqu’à 42 mois lorsqu’ils étaient traités avec le vutrisiran par rapport au placebo. Chez les patients de moins de 75 ans, le vutrisiran a montré une réduction de 46 % (HR 0,545, valeur p nominale 0,0081) du critère d’évaluation principal composite et une réduction de 45 % (HR 0,552, valeur p nominale 0,0661) de la mortalité toutes causes confondues jusqu’à 42 mois par rapport au placebo.
De plus, l’étude a démontré des preuves de bénéfice relatives au NT-proBNP, un biomarqueur cardiaque établi qui est un facteur de pronostic de mortalité dans l’ATTR-CM. À 30 mois, le vutrisiran a contribué à une réduction relative de 32 % du NT-proBNP par rapport au placebo dans la population globale (rapport de moyenne géométrique ajustée des changements [vutrisiran/placebo] : 0,68 ; valeur p nominale 3,440E-12) et une réduction relative de 43 % du NT-proBNP par rapport au placebo dans le sous-groupe de la monothérapie par vutrisiran (rapport de moyenne géométrique ajustée des changements [vutrisiran/placebo] : 0,57 ; valeur p nominale 4,339E-12).
Innocuité
Dans l’étude HELIOS-B, le vutrisiran a fait preuve d’un profil d’innocuité et de tolérabilité encourageant, cohérent avec le profil établi du médicament. Les taux d’événements indésirables (EI), d’EI graves, d’EI sévères et d’EI entraînant l’arrêt du médicament à l’étude étaient similaires entre les groupes vutrisiran et placebo. Les EI cardiaques étaient similaires ou inférieurs dans le groupe vutrisiran par rapport à celui du placebo. Les EI survenus chez plus de 15 % des patients dans l’ensemble étaient similaires ou inférieurs dans le groupe vutrisiran par rapport à celui du placebo (insuffisance cardiaque, Covid-19, fibrillation auriculaire, goutte, dyspnée et chute). Aucun EI n’a été observé ≥3 % plus fréquemment dans le groupe vutrisiran que dans le groupe placebo.
Innocuité |
Vutrisiran n=326 (%) |
Placebo n=328 (%) |
Effets indésirables |
322 (98,8 %) |
323 (98,5 %) |
Effets indésirables graves |
201 (61,7 %) |
220 (67,1 %) |
Effets indésirables sévères |
158 (48,5 %) |
194 (59,1 %) |
Effets indésirables ayant entraîné l’arrêt du médicament à l’étude |
10 (3,1 %) |
13 (4,0 %) |
Morts |
49 (15,0 %) |
63 (19,2 %) |
HELIOS-B (NCT : NCT04153149) était une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, menée dans plusieurs centres à l’échelle mondiale. Elle a été conçue et calibrée pour évaluer l’efficacité et l’innocuité du vutrisiran sur la réduction de la mortalité toutes causes confondues et des maladies cardiovasculaires récurrentes, en tant que critère d’évaluation principal composite chez les patients atteints d’amylose ATTR avec cardiomyopathie. L’étude a randomisé 655 patients adultes atteints d’amylose ATTR (héréditaire ou de type sauvage) avec cardiomyopathie. Les patients ont été randomisés selon un ratio de 1:1 pour recevoir soit 25 mg de vutrisiran, soit un placebo par voie sous-cutanée tous les trois mois, pendant une période de traitement en double aveugle pouvant aller jusqu’à 36 mois. Après la période en double aveugle, tous les patients éligibles restant dans l’étude pouvaient recevoir du vutrisiran lors d’une période d’extension en ouvert de l’étude HELIOS-B.
La société reste sur la bonne voie pour procéder aux formalités réglementaires mondiales pour le vutrisiran à partir de la fin de cette année, y compris le dépôt d’une demande supplémentaire de nouveau médicament auprès de la Food and Drug Administration américaine en utilisant un bon d’examen prioritaire.
Pour les investisseurs américains : Pour consulter les résultats de l’étude HELIOS-B présentés au congrès de l’ESC en 2024, veuillez visiter Capella.
Informations sur la webdiffusion à l’intention des investisseurs
La direction d’Alnylam discutera des résultats de HELIOS-B lors d’un webcast aujourd’hui à 13 h 00 BST (8 h 00 HE).
Un webcast audio et en direct de l’appel sera disponible dans la section Investisseurs du site web de l’entreprise à l’adresse www.alnylam.com/events. Un webcast archivé sera disponible sur le site de la société environ deux heures après l’événement.
AMVUTTRA® (vutrisiran) : INDICATIONS ET RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ
Indications
Aux Etats-Unis, le vutrisiran est indiqué dans le traitement de la polyneuropathie de l’amylose héréditaire à transthyrétine (amylose hATTR) chez l’adulte. En Europe et au Royaume-Uni, le vutrisiran est indiqué pour le traitement de l’amylose hATTR chez les patients adultes porteurs d’une polyneuropathie de stade 1 ou 2.
Informations de sécurité importantes
Niveaux faibles de vitamine A dans le sérum et supplémentation recommandée
Le traitement à base de vutrisiran entraîne une diminution des taux sériques de vitamine A.
Une supplémentation en vitamine A aux apports journaliers recommandés (AJR) est conseillée pour les patients prenant du vutrisiran (en Europe, les patients recevant du vutrisiran devraient prendre une supplémentation orale d’environ 2 500 UI à 3 000 UI de vitamine A par jour, sans dépasser cette quantité). Des doses supérieures aux AJR ne doivent pas être administrées dans le but d’atteindre des niveaux sériques normaux de vitamine A pendant le traitement par vutrisiran, car les niveaux sériques de vitamine A ne reflètent pas la quantité totale de vitamine A dans le corps.
Les patients doivent être orientés vers un ophtalmologiste s’ils présentent des symptômes oculaires évocateurs d’une carence en vitamine A (par exemple, cécité nocturne). Voir le résumé des caractéristiques du produit pour plus d’informations sur les taux de vitamine A, notamment sur les mises en garde et l’impact sur la grossesse.
Effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquents survenus chez les patients traités par vutrisiran pour une polyneuropathie de l’amylose héréditaire à transthyrétine (hATTR-PN) ont été l’arthralgie (11 %), la dyspnée (7 %) et la diminution de la vitamine A (7 %).
Pour plus d’informations sur le vutrisiran, veuillez consulter les informations de prescription complètes/le résumé des caractéristiques du produit.
À propos d’AMVUTTRA ® (vutrisiran)
AMVUTTRA® (vutrisiran) est un traitement thérapeutique par interférence ARN (ARNi) qui permet une réduction rapide des formes mutantes et sauvages de la transthyrétine (TTR), s’attaquant à la cause sous-jacente de l’amylose à transthyrétine (ATTR). Administré trimestriellement par injection sous-cutanée, le vutrisiran est approuvé et commercialisé dans plus de 15 pays pour le traitement de la polynévrite amyloïde héréditaire à transthyrétine (hATTR-PN) chez les adultes. Au Royaume-Uni, le vutrisiran est spécifiquement indiqué pour le traitement de l’hATTR chez les patients adultes porteurs de la polynévrite de stade 1 ou 2. Le vutrisiran est également en cours de développement pour le traitement de l’amylose ATTR avec cardiomyopathie (ATTR-CM), qui englobe à la fois les formes héréditaire et sauvage de la maladie.
À propos de l’ATTR
L’amylose à transthyrétine (ATTR) est une maladie sous-diagnostiquée, évoluant rapidement, débilitante et mortelle. Elle est causée par des protéines de transthyrétine (TTR) mal repliées, qui s’accumulent sous forme de dépôts amyloïdes dans diverses parties du corps, notamment les nerfs, le cœur et le tractus gastro-intestinal. Les patients peuvent présenter une polynévrite, une cardiomyopathie ou les deux manifestations de la maladie. Il existe deux formes distinctes d’ATTR : la forme héréditaire (hATTR), causée par une variante du gène TTR et qui affecte environ 50 000 personnes dans le monde, et le type sauvage (wtATTR), qui survient sans variante du gène TTR et touche environ 200 000 à 300 000 personnes dans le monde.1-4
À propos de l’iARN
L’interférence ARN (iARN) est un processus cellulaire naturel de silençage génique qui représente l’une des frontières les plus prometteuses et en évolution constante en biologie et en développement de médicaments aujourd’hui. 5 Sa découverte a été saluée comme « une avancée scientifique majeure qui se produit une fois tous les dix ans environ » et a été récompensée par le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2006. 6 En exploitant le processus biologique naturel de l’iARN présent dans nos cellules, une nouvelle classe de médicaments connue sous le nom de thérapeutiques ARNi est désormais une réalité. Les petits ARN interférents (siARN), les molécules qui médiatisent l’iARN et constituent la plateforme thérapeutique ARNi d’Alnylam, agissent en amont des médicaments actuels en réduisant fortement les ARN messagers (ARNm) – les précurseurs génétiques qui codent pour des protéines pathogènes ou impliquées dans des voies de maladies – empêchant ainsi leur production. 5 C’est une approche révolutionnaire avec le potentiel de transformer les soins aux patients atteints de maladies génétiques et d’autres maladies.
À propos d’Alnylam Pharmaceuticals
Alnylam (Nasdaq : ALNY) a mené la traduction de l’interférence ARN (iARN) en une toute nouvelle classe de médicaments innovants avec le potentiel de transformer la vie des personnes atteintes de maladies rares et répandues présentant des besoins non satisfaits. Basées sur une science lauréate du prix Nobel, les thérapies iARN représentent une approche puissante et cliniquement validée produisant des médicaments transformateurs. Depuis sa fondation en 2002, Alnylam a mené cette révolution de l’iARN et continue de concrétiser une vision audacieuse pour transformer la possibilité scientifique en réalité. Alnylam dispose d’un vaste portefeuille de médicaments expérimentaux, y compris plusieurs produits candidats en phase de développement avancé. Alnylam met en œuvre sa stratégie « Alnylam P 5 x25 » visant à fournir des médicaments transformateurs dans les maladies rares et courantes au profit des patients du monde entier grâce à une innovation durable et à des performances financières exceptionnelles, résultant en un profil biotechnologique de premier plan. Alnylam a son siège social à Cambridge, dans le Massachusetts.
Déclarations prospectives d’Alnylam
Ce communiqué de presse contient des déclarations prospectives au sens de l’article 27A du Securities Act de 1933 et de l’article 21E du Securities Exchange Act de 1934. Toutes les déclarations autres que les déclarations de faits historiques concernant les attentes, croyances, objectifs, plans ou perspectives d’Alnylam, y compris, sans s’y limiter, les attentes d’Alnylam concernant l’innocuité et l’efficacité du vutrisiran pour le traitement de l’amylose ATTR avec cardiomyopathie, dont son potentiel à devenir un médicament révolutionnaire pour les patients porteurs d’amylose ATTR avec cardiomyopathie ; le potentiel du vutrisiran à devenir la nouvelle référence pour le traitement de l’amylose ATTR avec cardiomyopathie ; le potentiel du vutrisiran à obtenir une approbation réglementaire pour le traitement de l’amylose ATTR avec cardiomyopathie ; le potentiel du vutrisiran à stimuler la prochaine ère de croissance substantielle d’Alnylam ; le planning prévu de la présentation des données complètes de l’essai clinique HELIOS-B et du dépôt d’une demande supplémentaire de nouveau médicament aux États-Unis pour le vutrisiran ; les plans d’Alnylam d’utiliser un bon de priorité de révision en lien avec cette demande supplémentaire de nouveau médicament pour le vutrisiran ; le potentiel du profil clinique du vutrisiran à conserver son positionnement en première ligne chez les patients nouvellement diagnostiqués et chez ceux dont le traitement pourrait être optimisé au-delà de ce que les traitements de base pourraient apporter ; et le potentiel pour Alnylam d’atteindre sa vision Alnylam P 5 x25 de devenir une entreprise biopharmaceutique de premier plan, doivent être considérées comme des déclarations prospectives. Les résultats effectifs et les plans futurs peuvent différer de manière substantielle de ceux indiqués dans ces déclarations prospectives en raison de divers risques, incertitudes et autres facteurs importants, y compris, sans s’y limiter, les risques et incertitudes liés à : la capacité d’Alnylam à implémenter sa stratégie « Alnylam P 5 x25 » ; la capacité d’Alnylam à prouver l’efficacité et l’innocuité de ses candidats-médicaments ; les résultats précliniques et cliniques des candidats-médicaments d’Alnylam, dont le vutrisiran ; les actions ou conseils des agences de réglementation et la capacité d’Alnylam à obtenir l’approbation réglementaire de ses candidats-médicaments, dont le vutrisiran, ainsi que des modalités de prix et de remboursement favorables ; la réussite du lancement, de la commercialisation et de la vente des produits approuvés d’Alnylam à l’échelle mondiale ; et tout retard, interruption ou échec dans la fabrication et l’approvisionnement des candidats-médicaments ou des produits commercialisés d’Alnylam ; ainsi que les risques plus amplement discutés dans la section « Facteurs de risque » figurant dans le rapport annuel d’Alnylam de 2023 sur le formulaire 10-K déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), tels que mis à jour de temps à autre dans les rapports trimestriels ultérieurs d’Alnylam sur le formulaire 10-Q et dans ses autres dépôts auprès de la SEC. De plus, toute déclaration prospective ne reflète que les vues d’Alnylam à ce jour et ne doit pas être considérée comme reflétant ses vues à une date ultérieure. Alnylam décline explicitement toute obligation, sauf dans la mesure où la loi l’exige, de mettre à jour les déclarations prospectives.
AMV-INTX-00050 – Août 2024
1 Hawkins PN, Ando Y, Dispenzeri A, et al. Ann Med . 2015;47(8):625-638. |
2 Gertz MA. Am J Manag Care . 2017;23(7):S107-S112. |
3 Conceicao I, Gonzalez-Duarte A, Obici L, et al. J Peripher Nerv Syst . 2016;21:5-9. |
4 Ando Y, Coelho T, Berk JL, et al. Orphanet J Rare Dis . 2013;8:31. |
5 Elbashir SM, Harborth J, Lendeckel W, et al. Nature . 2001;411(6836):494-498. |
6 Zamore P. Cell . 2006;127(5):1083-1086. |
Contacts
Alnylam Pharmaceuticals, Inc.
Christine Regan Lindenboom
(Investisseurs et médias)
+1-617-682-4340
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