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Bordeaux : pour la tête du PS, Philippe Dorthe soutient Stéphane LE FOLL.

A un tournant majeur de son histoire, notre Parti va choisir son leader.

Ma discrétion de ces derniers mois n’est en rien le fruit d’une désinvolture. Bien au contraire. Après avoir tant lutté, ferraillé souvent avec acharnement pour défendre notre action dans « le sens du quotidien », je me devais, avant de me prononcer, d’écouter, de comprendre, de comparer afin de me faire une opinion.

Opinion sur le texte mais aussi la posture et le tempérament de celui qui me paraît être le plus apte et le plus charismatique pour représenter la famille socialiste.

Aujourd’hui après de longs mois d’observation, il est maintenant clair pour moi que la personnalité la plus proche de ma pensée mais aussi de ma façon concrète de faire de la politique au quotidien auprès des citoyens mais aussi auprès et avec les militants de mon Parti, se trouve être Stéphane LE FOLL.

Ce mouvement qui est le nôtre et dont je me revendique, a été le plus haut lieu des grandes avancées sociales et sociétales car il a toujours vu émerger à sa tête de « grands hommes » inspirés qui ont su donner aux grandes luttes politiques leurs plus belles lettres.

Jean Jaurès, Léon Blum, Pierre Mendès France, François Mitterrand, Henri Emmanuelli, Laurent Fabius, Martine Aubry ou Louis Mermaz qui fut mon mentor avaient la stature des hommes et des femmes qui guident les foules dans les moments périlleux. Ils ont su incarner nos idéaux, comme a su le faire dernièrement Bernard Cazeneuve. C’est bien de cela dont il s’agit, d’incarnation.

Plus que jamais, les citoyens ont besoin de retrouver nos valeurs que je crois justes et nécessaires, et ce n’est pas de personnalités moulées dans une technocratie interchangeable que viendra notre salut, mais d’hommes et de femmes qui sont faits pour l’incarnation des idées ; Stéphane LE FOLL est bien de ceux-là.
Le danger, bien présent, est la déliquescence d’une idéologie qui a su s’ancrer dans le réel pour défendre les plus faibles et promouvoir le progrès social. Pendant que notre navire tangue, peinant à se trouver un capitaine digne de sa voilure, les citoyens s’enfoncent lentement dans une illusion qui les aliène.

Bercés par l’apparence d’un « nouveau » qui n’en est pas un, ils ne perçoivent pas les desseins de l’oligarchie qui étend sa toile. Subtilement, elle impose ses restrictions quotidiennes pour mieux étendre son pouvoir.

Je suis intervenu plusieurs fois et en différents lieux, pour donner mon analyse sur cette mécanique. A savoir l’abandon, pour des raisons diverses, du centre de gravité du PS. Centre de gravité représenté en son temps par François Mitterrand mais qui avant lui fut incarné et défini par Jean Jaurès dans une seule phrase : « Le courage, c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ».
Ce centre de gravité avait « sa droite » avec Fabius et « sa gauche » avec Mermaz et Joxe. Puis le reste du PS était représenté d’un côté par Rocard et de l’autre par les « souverainistes de gauche » de Chevènement, par la « gauche plus radicale » avec Poperen, puis plus tard par la « mouvance Trotskiste » avec la Gauche Socialiste de Mélenchon, Lienemann et Dray.
Cette colonne vertébrale s’est effritée et le centre de gravité du PS s’est désaxé au profit : à sa droite des « sociaux libéraux » et à sa gauche des « crypto trotskistes »

Nous en connaissons les effets : la gauche du PS chez Mélenchon et sa droite chez Macron. Mais surtout avec l’effondrement du centre de gravité l’universalisme républicain s’est étiolé et par là même la pensée laïque, qui est maintenant reprise par les droites extrêmes.

Pour retrouver notre centre de gravité et avoir le courage d’aller à l’idéal tout en comprenant le réel, il faut être porté par une personnalité qui incarne aujourd’hui cette pensée. Sans cette personnalité le tunnel risque d’être long, bien long.

Notre parti a besoin d’une personnalité stable à la stature d’Homme d’Etat, véritable phare pour nous guider dans ces eaux troubles.

C’est pourquoi, fidèle à mon engagement, depuis l’âge de 21 ans, il y a maintenant 40 ans, je soutiens, et j’appelle à soutenir parmi les 4 candidats, notre camarade Stéphane LE FOLL.

Je sais déjà les mots des détracteurs, je sais aussi que s’ancre petit à petit l’habitude des trahisons, des frondes, de la perfidie, de la manipulation, de l’embuscade et de la malhonnêteté intellectuelle.

Peut-on reprocher à un homme sa fidélité et sa loyauté ? En tout cas au milieu de cette société désorientée, en soutenant Stéphane LE FOLL je fais aussi le choix de soutenir la loyauté.

Mes amis(es), mes Camarades, je vous invite à vous joindre à moi et aux amis(es) de Stéphane.

Philippe Dorthe

Comments

  • Anonyme
    février 5, 2018

    3.5

  • Anonyme
    février 5, 2018

    5

  • leygues
    février 5, 2018

    Pour une République qui doit retrouver ses vraies valeurs de Liberté dans laquelle s’ancre la laïcité, d’Egalité sans laquelle il n’y a pas de justice sociale, de Fraternité qui se concrétise dans les actions de solidarité.

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