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CAMP DE DE RADICALISATION : LA NOUVELLE THÉRAPIE! G.FRIXON

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Hallucinant, voire surréaliste ! l’après Charlie est une ère totalitaire qui avance doucement mais sûrement, à croire que cet acte barbare est l’élément déclencheur actionnant la censure à tout va ! Celle qui, sur les cendres de la liberté d’expression, sort de l’ombre institutionnelle et se refait une virginité sous le soleil artificiel de France 2. Sans complexe la journaliste Nathalie Saint-Cricq nous explique dogmatiquement la bouche en cœur et la gestuelle étudiée : « qu’il est important de repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie, ceux qui dans certains établissements scolaires ont refusé la minute de silence, ceux qui balancent sur les réseaux sociaux, et ceux qui ne voient pas en quoi ce combat est le leur »

 

Quant à Eric Ciotti qui vient d’être élu président de la commission d’enquête parlementaire sur les filières djihadistes, il veut « un suivi pour les familles et élèves qui n’ont pas respecté la minute de silence » ! Vont-ils tous êtretraités dans des camps de déradicalisation ? Comme-ci l’on pouvait selon le terme en vigueur « désamorcer » la fibre belliqueuse d’une néo-inquisition rampante dans des camps de rééducation dignes de la République populaire de Chine où de la Corée du Nord ! Et le comble de l’absurde c’est que notre pays souhaite bénéficier de l’expérience de l’Arabie Saoudite pays des droits de l’homme par excellence, pays qui applique rigoureusement la charia dans un islam fondamentaliste, mais qui a créé des programmes de « réhabilitation » pour djihadistes, où l’on prêche le même wahhabisme mais, nous dit-on, en désamorçant la phase « action » ! *L’enseignement est donc le même, mais on leur rappelle que pour agir, il faut attendre l’ordre du roi. » Le clergé wahhabite estime, en effet, que seuls les dirigeants légitimes d’un Etat musulman peuvent déclarer le jihad, et non des individus ou des groupes terroristes, selon l’Institut Hoover.

 

Selon Atlantico, si ce programme connaît un certain succès, les autorités locales reconnaissent que 10% des 3 000 djihadistes passés par ces centres récidivent à leur sortie. Une trentaine de membres d’une cellule terroriste démantelée en mai avaient, ainsi, été « réhabilités » avant leur arrestation, rappelle le Monde. L’exemple le plus notoire reste celui de Saïd Al-Shehri, ancien détenu de Guantanamo qui après être passé par ce programme a pris la tête d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), souligne France Info.

Notre pays ne sait plus à quel « imam » se vouer pour rattraper 30 ans d’erreur et surtout de déni sociétal. En effet, demander conseil et aide à l’Arabie Saoudite est un pléonasme ! Pays où le droit de conduire est refusé aux femmes et qui renvoie devant un tribunal antiterroriste deux « militantes conductrices », *²  parce que les femmes au volant peuvent mettre en péril « la cohésion sociale » !! Nous nageons là en plein délire, absurdité dictée par la charia (loi islamique) mais qui ne semble pas émouvoir nos sacro-saints « droits de l’homme ».

Des camps de déradicalisation pour endiguer une pandémie mystique engendrée par un livre, voilà la dernière trouvaille de nos élites, comme-ci le fanatisme était reconnu « maladie curable par un bon lavage de cerveau » !

 

 G.FRIXON

sources : *(Antoine Basbous politologue interrogé par Atlantico – Dé radicaliser les terroristes mode d’emploi : ce que nous apprend l’exemple saoudien 21 septembre 2014

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