Carlos Ghosn enlevé par les Japonais est désormais revenu à Tokyo
Ce dimanche 19 janvier, c’est un spectaculaire rebondissement qui s’est produit à Beyrouth au Liban. Carlos Ghosn a été extradé de force par les autorités japonaises au petit matin. [1]
Avec le même procédé que celui utilisé par L’homme d’affaire libano-brésilo-français lors de sa fuite le 29 décembre du pays du Soleil Levant, une milice nippone a bâillonné et emporté M. Ghosn dans une malle de spectacle. Celui dont toute la presse internationale parle, aurait ensuite voyagé dans un jet privé qui les attendait à l’aéroport Rafic Hariri.
Cette milice, présente sur place la veille, se serait fait passer pour une troupe de musiciens, selon des témoins présents. Samedi 18 janvier au soir, en effet, l’épouse de Carlos Ghosn avait souhaité célébrer la conférence de presse tenue le 8 janvier et depuis laquelle son époux avait affirmé que l’enquête menée par Nissan « a été lancée et conduite dans le but prémédité de l’abattre ». “Finalement rien ne s’est produit à la suite de cette conférence de presse. Nous étions heureux et nous souhaitions célébrer cette petite victoire”, nous informe l’un des invités.
Les faux musiciens auraient amusé les convives jusque tard dans la nuit. Ils auraient dormi sur place, leur cachet comprenant également une matinée musicale. Ce plan, mitonné aux petits oignons, aurait donc tenu compte de l’incapacité du propriétaire des lieux à être debout aux aurores, après avoir festoyé. Ils auraient alors profité du sommeil des occupants de la villa pour passer à l’action et emporter Carlos Ghosn, sans encombre.
[1] Ce récit que vous allez lire n’est qu’une fiction, bien que l’évasion de Carlos Ghosn ait bien eu lieu en décembre du Japon. Carlos Ghosn est toujours résident au Liban dans sa maison personnelle de Beyrouth à l’heure où nous publions ces lignes (20/01/2020).
Leslie Benamou
Cédric Leboussi
4.5