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Challenges : « Que dit l’économie cette semaine ? »

Challenges est un magazine hebdomadaire économique français paraissant le jeudi. Fondé en 1982 par Patrick Fauconnier, il a été racheté ensuite par Claude Perdriel, propriétaire du Nouvel Observateur. Il appartient au groupe de presse Perdriel.
Son slogan est : « Que dit l’économie cette semaine ? ».
Il est actuellement dirigé par Vincent Beaufils ; Pierre-Henri de Menthon en est le directeur de la rédaction délégué.
Depuis 2007, l’hebdomadaire a opté pour une première page de couverture originale pour la presse française, représentant chaque semaine un portrait d’une personnalité à la une, sur fond noir.
Par la suite, l’hebdomadaire s’ouvrira davantage à l’aspect Web en ajoutant de nombreux contenus vidéo. Depuis 2009, une émission hebdomadaire de Web-TV est venue appuyer son contenu papier et mobile et fut nommée « Le Club Business ».
Fragilisés par la montée de ses concurrents Capital et Challenges, les deux plus anciens magazines économiques français, L’Expansion et Le Nouvel Économiste se retrouvent en difficulté au début des années 2010. Un mouvement semblable a eu lieu dans la presse financière: La Vie française a fait faillite en 2008 et Le Journal des finances en 2010, année qui l’a vu absorbé par son rival Investir.
Le premier numéro du titre parait en juillet 1982, il est consacré aux Nouveaux Optimistes, son titre est alors Challenge (sans s). L’année suivante, le magazine interviewe le président de la République François Mitterrand sous le titre : « Mitterrand aux jeunes qui ont envie d’entreprendre ».
En 1987, Claude Perdriel, le propriétaire du Nouvel Observateur rachète le magazine qui prend pour nom Challenges.
La diffusion connaît une forte progression au cours de la première moitié des années 1990 : elle franchit la barre des 200 000 en 1995 et 250 000 en 2000. Le journal propose une nouvelle formule au mois de septembre 2001, et voit son rythme de parution passer de mensuel à bi-mensuel, avec pour objectif de passer à un rythme hebdomadaire à partir de 2003.
La diffusion du journal recule assez fortement entre 2011 et 2014 selon l’OJD, la diffusion payée en France reculant de près de 10 % : passant de 231 813 exemplaires en 2011 à 208 658 en 2014.
En septembre 2014, Challenges lance un quotidien numérique payant : Challenges Soir. Ce quotidien rassemblait 5 000 abonnés en avril 2015, ce qui semble trop faible pour assurer la pérennité de cette activité.
Des mesures d’économies ont été prises en 2014, avec un plan d’économies à hauteur de 800 000 €, afin d’enrayer les pertes du journal pour 2014 (deux millions d’euros) et celles prévues pour 2015.
En mars 2017 lors de la campagne de la présidentielle française, la Société des journalistes de Challenges dénonce le parti-pris du site internet en faveur d’Emmanuel Macron du fait d’une publication bien plus fréquente des articles de Bruno Roger-Petit et de Maurice Szafran, par rapport à ceux des autres éditorialistes. Elle déplore en outre « les interventions multiples et déplacées de Maurice Szafran auprès de la direction et de l’équipe web, suite à la parution d’un article critique à l’égard de Macron ».
Souvent comparé à son concurrent direct, Capital qui décrypte l’actualité économique de la semaine et donne des conseils d’investissement, l’hebdomadaire Challenges s’adresse à des lecteurs plus aisés. Les conseils d’investissement y sont nombreux et le magazine passe en revue les nouvelles financières et politiques.
 
Bien placés pour observer la transformation des modèles économiques des entreprises, les magazines économiques se démènent pour démontrer leurs capacités à être rentables. «Face à la dégringolade de nos revenus publicitaires, nous sommes bien obligés d’aller chercher des recettes ailleurs», a reconnu Vincent Beaufils, le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire Challenges qui a annoncé le lancement d’une application payante pour smartphones et tablettes dont le but premier avoué est de compenser la baisse anticipée de 10  % à 15 % des recettes publicitaires sur l’année. Un objectif qui devrait être atteint «rapidement», selon Vincent Beaufils.
Rentable depuis 2011, le titre a gagné 500.000 euros l’an dernier (sur un chiffre d’affaires de 25 millions). Il ne devrait perdre que quelques centaines de milliers d’euros en 2013, mais les perspectives n’étant guère encourageantes, la directrice générale du groupe, Nathalie Collin, a préféré prendre les devants.
Avec un recul de sa diffusion, Challenges (225.000 exemplaires par semaine) est pourtant loin d’être le plus mal loti sur son marché des magazines économiques. Capital (-11,2 %, à 270.000 exemplaires par mois) doit trouver un second souffle, tout comme Management (-14 %, à 81.000 exemplaires par mois), (avec GeoCapital ou Neon) rebaptisé «premium».
Tous les titres ont, en tout cas, nettement réduit la voilure. Pionnier de la famille des magazines économiques, L’Expansion (groupe Express Roularta) a été lourdement restructuré.
En kiosque, Challenges s’est lancé dans une logique de unes proches des news. En même temps, les enjeux de rentabilité découlent de sa politique d’abonnement.
Difficile de concilier les deux.

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