Comment expliquer le retour des femmes en Bourse?
En deux ans, 800.000 nouveaux investisseurs ont fait leurs premiers pas sur les marchés, des boursicoteurs au profil plus jeune que les petits porteurs existants, d’après les chiffres de l’Autorité des marchés financiers. Ce regain d’intérêt remonte à l’introduction en Bourse de la Française des Jeux, en novembre 2019. Plus de 500.000 particuliers y avaient participé.
La pandémie et les mesures de confinement qu’elle a entraînées ont donné un nouvel élan aux boursicoteurs, portant leur nombre à un peu plus de 1,34 million en 2020. Cette dynamique positive s’est poursuivie en début d’année, avec 70.000 nouveaux investisseurs au premier trimestre. Mi-2020, la part des échanges réalisés par les particuliers a atteint près de 7 % contre 2 % en 2019, avant de revenir autour de 5 % actuellement, selon des données d’Euronext. La participation des particuliers est limitée par rapport aux Etats-Unis, où ils représentent environ 30 % des volumes d’échanges globaux sur les actions.
Combien le CAC 40 rapporte-t-il ?
Les épargnants qui placent leurs économies en Bourse gagnent de l’argent de deux façons : ils touchent chaque année des dividendes, mais peuvent aussi encaisser des plus-values en revendant des actions dont le cours a grimpé. A la Bourse de Paris, le rendement moyen des dividendes s’élève à un peu plus de 3 % sur longue période.
L’indice CAC 40 a de son côté progressé en moyenne de 5,7 % par an depuis sa création. Un investisseur qui aurait misé 1.000 euros sur le CAC 40 à sa création et revendu aujourd’hui, après une hausse de 367 % en plus de 30 ans, aurait donc enregistré une plus-value de 3.670 euros. En intégrant les dividendes réinvestis comme le fait le CAC 40 Gross Return, la hausse atteint même 1.868 % (9,25 % par an en moyenne), engendrant un gain total de 18.680 euros.