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Comment fonctionne le Praluent ?

L’alirocumab est un anticorps monoclonal humain à l’étude dans le traitement de l’hypercholestérolémie1. Cet anticorps est aussi connu sous les noms de code REGN727 et SAR236553.

Ce médicament de la classe des anti-PCSK9 a été mis au point par Regeneron Pharmaceuticals (en) et codéveloppé par Regeneron et Sanofi.

L’alirocumab est dirigé contre le PCSK9. Il s’administre en injection sous cutanée toutes les deux semaines. En association avec une statine, il diminue jusqu’à 60 % le taux de LDL-cholestérol ainsi que celui des triglycérides3,.

Il a aussi été retrouvé, a posteriori, une diminution de la survenue d’accidents cardiovasculaires, dans une étude contre placebo mettant également en évidence une baisse du LDL, réalisée chez des patients qui avaient un LDL élevé malgré un traitement par statine préalable, et qui soit avaient une hypercholestérolémie familiale hétérozygote, soit étaient à haut risque cardiovasculaire

L’alirocumab est, selon le docteur George Yancopoulos, directeur scientifique de Regeneron, qui l’a conçu, « l’une des plus grandes avancées des dix dernières années ». En simplifiant, cette molécule est censée neutraliser une enzyme appelée PCSK9 qui limite l’action du foie pour dégrader le « mauvais cholestérol » ou LDL, un des facteurs de risque d’infarctus.

Les premiers essais ont montré qu’administré sous forme d’injections sous la peau à intervalles réguliers, l’alirocumab permettrait de réduire de moitié les quantités présentes dans le sang de ce mauvais cholestérol.

Il reste maintenant à prouver que le Paluent réduit bien le risque d’infarctus et la mortalité cardiovasculaire avant d’étendre son indication. Pour cela, Sanofi conduit un essai clinique sur 18 000 patients dont les résultats devraient être connus en 2017.

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