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Comprendre la révolte au Sri Lanka : encore et toujours la corruption des élites

Le Sri Lanka sous l’emprise d’une famille, le clan Rajapaksé. Présente dans les principaux postes clés, le pouvoir est principalement partagé entre frères depuis plus d’une dizaine d’année…

Les Rajapaksé sont aussi puissants que redoutés.

Mahinda a d’abord présidé le Lanka 2005 à 2015. Un dirigeant sans pitié, son nom est à jamais associé à la répression d’une rébellion conduite par la minorité tamoule.

40 000 personnes au moins sont tuées, acte qualifié de crime de guerre par les Nations Unies en 2009. Revenu au pouvoir en tant que Premier ministre, il a été contraint à la démission ces tout derniers jours.

Un des jeunes frères, Gotabaya, à cette époque-là ministre de la Défense, a pris depuis plusieurs fois du galon. Il fait de la menace Djihadiste l’une de ses priorités.

Il est alors érigé en héros par les nationalistes cinghalais et devient Président. On lui donne rapidement le surnom de « Terminator ».

Mahinda devient son premier Ministre, Chamal, l’ainé de la fratrie, prend la tête du Parlement.

La relève des Rajapaksa est aujourd’hui assurée par Namal, 36 ans, le fils de Mahinda,

Déjà une influence considérable et déjà condamné pour détournement de fonds publics par le pouvoir précédent.

La révolte sociale est empirée par la guerre en Ukraine et les pénuries provoquées, mais les Rajapaksa ne veulent pas céder. Ce clan-là va précipiter tout un pays dans sa chute.

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