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Il existe donc un « protocole national de déconfinement » élaboré par le ministère du Travail pour guider les salariés et dirigeants vers la réouverture de leurs entreprises. Un guide des bonnes pratiques qui préjugera des conditions de la reprise.

Ainsi, l’espace de travail réservé par collaborateur doit être de 4 mètres carrés, et toujours garder un mètre entre chaque personne lorsque les personnes sont amenées à être mobiles. Si cette distanciation n’est pas toujours possible, le port du masque est alors vivement recommandé. C’est aussi cette jauge de 4 mètres carrés qui va permettre de décompter le nombre de maximum de personnes autorisées sur site. Il faut alors diviser 80% de la surface totale du site pour les immeubles de bureaux (pour tenir compte des espaces perdus) par 4, ce qui donne la capacité maximale.

Par ailleurs, des marquages au sol devraient faciliter les sens de circulation pour éviter les croisements.

Les affluences devront aussi être régulées par la mise en place des horaires échelonnées, quand c’est possible. Deux personnes maximum sont autorisées par ascenseur et le maximum de portes doit rester ouvertes.

Le port du masque n’est toujours pas obligatoire, mais si l’entreprise demande aux salariés de s’équiper, elle devra leur fournir les masques nécessaires.

Les entreprises n’ont pas le droit de tester leurs salariés au coronavirus. Si les entreprises, comme les salariés, auraient pu être rassurés à l’idée de ces campagnes de dépistage, elles devront s’en passer car ce n’est tout simplement pas légal, en plus d’une logistique compliquée à mettre en place. En cas de symptôme et à la simple déclaration du salarié, celui-ci sera incité à ne pas se rendre sur le lieu de travail.

Sahara Cohen