Coopération spatiale entre la France et le Japon – Le CNES participe au STS forum 2016 à Kyoto – Préparation du volet spatial de la COP22
Les solides relations qu’entretiennent la France et le Japon dans le domaine spatial ne cessent de s’étoffer depuis leur première collaboration en 1996, comme le prouvent les programmes en cours, à l’image de la mission Hayabusa-2 et de son atterrisseur Mascot, dérivé du désormais célèbre Philae. Mais les deux pays s’allient aussi autour de nombreuses autres problématiques, dont celle de l’étude et de la sauvegarde du climat, d’où la logique participation du CNES à cette réunion annuelle du STS forum.
Le STS forum est une organisation à but non lucratif, qui favorise une nouvelle forme d’échanges sur une base informelle vouée à mettre en place un réseau humain, pour apporter des solutions aux problèmes potentiels émanant de l’évolution des technologies. Ses participants, qu’ils soient scientifiques de renom, universitaires ou industriels, se penchent aussi sur les opportunités que représentent la science et la technologie et sur les façons de les exploiter pour répondre aux problèmes auxquels fait face l’humanité.
Dans ce contexte, Jean-Yves Le Gall a présidé la table ronde consacrée à l’observation de la Terre, à laquelle participaient des représentants de la JAXA, de la NASA, de l’ISRO et du monde académique et industriel. Dans son exposé introductif, il a rappelé l’importance des satellites dans la lutte contre le réchauffement climatique, qui les premiers, ont mis en évidence la hausse de la température globale et celle du niveau des océans. Il a aussi insisté sur la nécessité de développer à présent des satellites pour mesurer précisément les émissions des gaz à effet de serre et s’assurer que l’Accord de Paris sera bien mis en œuvre.
A l’issue de la discussion qui a suivi, les participants à la table ronde se sont accordés pour souligner l’importance :
– de continuer à sensibiliser les media à l’importance de la lutte contre le changement climatique,
– de favoriser la coopération internationale, nécessaire pour partager les efforts budgétaires,
– d’assurer la continuité des données, fondamentale pour mesurer finement les évolutions du climat.
L’ensemble de ces sujets seront discutés lors d’une réunion des chefs d’agences spatiales, qui aura lieu le 11 novembre à Marrakech, dans le cadre de la COP22.