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Davos 2020 : L’élite politique et économique face à la question du climat, que du vent ?

C’est reparti pour un tour. A Davos cette année, on verra se succéder Greta Thunberg, comme l’an dernier, Donald Trump, comme il y a deux ans – et des patrons de grandes entreprises, finance, industrie, tech. Quelques ONG aussi seront invitées, pour faire bon genre.Qu’est-ce qui préoccupera nos patrons cette année ? Ils ont, en amont du forum, répondu à un questionnaire sur les principaux risques perçus et leurs inquiétudes. Sont ressorties dans le top 5, cinq préoccupations environnementales. Les menaces sur le climat, la biodiversité et les désastres environnementaux sont ancrés dans les esprits. Il faut dire que les exemples de catastrophes climatiques ont été nombreux cette année et largement relayés dans les médias.

 

Toutes les parties prenantes de l’entreprise – fournisseurs, clients, salariés, actionnaires, pouvoirs publics… s’entendent dans l’objectif de verdir l’entreprise. Mais dans les faits, ça donne quoi ?

Des entreprises ont saisi l’occasion pour communiquer sur des engagements.

Nestlé a annoncé son intention d’investir jusqu’à près de 2 milliards d’euros dans le plastique recyclé. C’est plus que Microsoft qui lance un fonds d’un milliard de dollars pour le développement de technologies liées au climat. Tant mieux parce que la technologie est un secteur ô combien polluant, avec les quantités de serveurs qu’elle fait fonctionner en temps continu.

Mais d’autres industries pourraient voir les choses d’un autre œil. De la bouche d’un dirigeant français, Patrick Pouyanné, PDG de Total, rappelle qu’il s’agit d’un « sujet complexe », que l’on perçoit avec une vision « très occidentale, voire très européenne ». « Je ne verrai pas de mon vivant un système énergétique à base uniquement de renouvelables. Il faudrait quand même qu’on arrête de rêver tous collectivement. »

Dur retour à la réalité.

Céline Meyer

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