Des raisons d’ouvrir une assurance vie ou un PER à votre enfant
L’ASSURANCE VIE EST DÉPLAFONNÉE ET SA FISCALITÉ ALLÉGÉE AU BOUT DE 8 ANS
Il n’y a pas d’âge minimum pour souscrire une assurance vie. Pour les mineurs, les parents peuvent souscrire un contrat à leur nom. L’accord des deux parents est nécessaire. Si l’enfant a plus de 12 ans, l’accord de l’enfant est également demandé. L’assurance vie est un produit d’épargne très apprécié pour sa flexibilité et son cadre fiscal favorable. Souscrire un contrat d’assurance vie pour vos enfants le plus tôt possible s’avère pertinent. En effet, vos versements sont déplafonnés, contrairement à ceux effectués sur des comptes d’épargne réglementés comme le Livret A, limité à 22.950 euros.
De plus, il est pertinent de faire bénéficier vos enfants, dès leur majorité, des conditions fiscales attrayantes d’un contrat d’assurance vie. Quand vous souscrivez une assurance vie à votre enfant avant ses 10 ans, il peut effectuer des retraits (on parle également de “rachats”) en bénéficiant d’un abattement de 4.600 euros par an sur l’imposition des gains générés par son contrat, une fois majeur. L’ancienneté de huit ans de détention du contrat lui ouvre droit à cet abattement. S’il se marie ou forme un Pacs, il peut retirer 9.200 euros de plus-values exonérées de taxes par an.
LES FONDS VERSÉS SUR UN PER SONT BLOQUÉS POUR LES PROJETS IMPORTANTS DE VOS ENFANTS
Chez certains assureurs, vous pouvez souscrire un Plan Épargne Retraite (PER) pour vos enfants mineurs. Il s’agit d’un support d’épargne de très long terme permettant de sécuriser les fonds placés. En effet, l’épargne placée sur un PER est bloquée jusqu’à la fin de la vie active de votre enfant. Au contraire, l’assurance-vie est très liquide. Son titulaire peut effectuer des retraits à tout moment et sans justification.
Néanmoins, les nouveaux PERin (PER individuel), en vigueur depuis la réforme de la loi Pacte de 2019, permettent quelques cas de déblocage anticipé des fonds. Outre les situations de coups durs de la vie (décès d’un conjoint, invalidité…), le PER peut être débloqué lors de l’acquisition d’une résidence principale. Autrement dit, avec le Plan Épargne Retraite (PER), vous êtes sûr que l’argent versé sera utilisé à bon escient : soit pour compléter la retraite de votre enfant, soit pour acheter un bien immobilier. Ainsi, en souscrivant un PER à votre enfant mineur, vous lui donnez un sérieux coup de pouce et préparez son avenir. En outre, le PER vous permet de déduire vos versements de vos impôts. Il s’agit d’un atout très appréciable pour les contribuables voulant réduire leur pression fiscale
L’ASSURANCE-VIE ET LE PER PERMETTENT DE VISER DES RENDEMENTS POTENTIELS IMPORTANTS POUR VOS ENFANTS
L’assurance-vie et le PER sont des produits d’épargne au même fonctionnement : vous alimentez les contrats via des versements (permanents ou ponctuels, au choix) et vos fonds peuvent fructifier. L’objectif est de dégager une rentabilité, c’est-à-dire des gains. Ces gains s’ajoutent au capital de vos versements et grossissent votre enveloppe d’épargne.
Les fonds sont placés selon votre profil de risque et de votre horizon de placement. En général, la répartition se fait entre des fonds en euros (au rendement garanti : peu risqués, donc peu rentables) et des unités de compte (capital non garanti : plus de risque, donc potentiellement plus de rendement).
En ouvrant une assurance vie ou un PER à votre enfant mineur, vous capitalisez sur un placement de long terme. En effet, votre enfant profitera des sommes versées une fois majeur, voire retraité. Dans ce cas, vous pouvez opter pour un profil dynamique, où les placements en unités de compte sont majoritaires. Les fluctuations des marchés financiers (variation à la hausse et à la baisse) y sont importantes, mais elles peuvent être lissées durant le temps de votre investissement. En assumant une part de risque, vous offrez à vos enfants la possibilité de plus-values plus importantes.