Divorce: 3 vérités qui font mal
Les divorces, autrefois associés à la honte et au déshonneur, se sont aujourd’hui largement banalisés. Considérés comme des solutions évidentes aux conflits au sein d’un couple, ils ont connu une période de forte croissance qui s’est finalement estompée depuis quelques années. Si l’on en croit les derniers chiffres, le taux de divortialité aurait, depuis, baissé.
1.Le taux de divorce a diminué mais pour de mauvaises raisons
En 2013, 121 849 couples ont divorcés, soit 10 000 de moins qu’en 2003. La tendance s’est confirmée pour les années suivantes. Depuis le 1er janvier, on ne compte ‘que’ 103 051 divorces. Pour autant, peut-on dire qu’il y a moins de mariages ratés ? Pas si sûr… En effet, si le nombre de divorces a diminué, cela ne signifie pas que le nombre de personnes voulant divorcer a baissé. La raison est davantage économique : les divorces coûtent trop cher. Dans le meilleur des cas –par consentement mutuel- les époux devront payer de 1000 à 4000€ pour être officiellement séparés aux yeux de la loi. La facture s’allonge pour les autres situations, pouvant atteindre les 8000€. Dans ce contexte, les conjoints de familles modestes qui ne s’aiment plus sont aujourd’hui de plus en plus contraints de faire un gros sacrifice : rester mariés en faisant chambre à part.
2.Les femmes à l’origine de la demande de divorce
Selon le sociologue François de Singly, les femmes sont « à l’origine des trois quarts (70%) des divorces contentieux et personne ne s’est penché sur ce phénomène de société ». « Je ne pense pas que les hommes soient plus insupportables aujourd’hui que dans les années 1930 », a-t-il souligné non sans une pointe d’humour. Pourtant, la question est de taille. Qu’est-ce qui a changé ? En réalité, d’après Me Poivez-Leclercq, spécialiste du droit de la famille, les femmes seraient plus indépendantes, que ce soit sur le plan affectif qu’économique. Elles auraient donc développé « une exigence du meilleur pour elles-mêmes », ce qui expliquerait donc que « certaines femmes expriment une envie d’ailleurs, de nouvelle conquête ».
3.Les hommes ont peu de chance de gagner leur procès
Si l’on fait grand étalage public du devoir d’égalité homme-femme dans la vie professionnelle, les choses se compliquent lorsqu’il s’agit de divorce, surtout lorsque des enfants se retrouvent au milieu. En effet, des lois existent pour donner la garde des enfants aux pères, mais elles ne sont pas souvent appliquées. « Le taux de discrimination à l’encontre des pères est très élevé, sans que cela dérange personne », s’offusque Gérard Révérend, président de l’association Les papas = Les mamans. En 2009, ils n’étaient que 8% à avoir obtenu la garde principale. Un chiffre largement dépassé par les femmes qui l’obtenaient dans 74,6% des cas. La garde alternée représentait, quant à elle, 16,9%. Selon certaines sources, plus l’enfant est jeune et plus les juges sont tentés d’attribuer la garde aux mamans. Toutefois, l’âge un peu plus avancé de l’enfant n’augmente pas considérablement les chances des papas. Il ne faudra donc pas compter sur la logique pour expliquer ce constat qui ne confirme qu’une chose : en termes de garde, les mentalités doivent encore évoluer pour rendre un peu plus équitable le divorce.
A.G
bresson
J’apprécie cette analyse du problème des divorces qui devient de plus en plus préoccupant pour notre société qui tend à faire disparaître toute fidélité et tout sacrifice au profit du plaisir à tout prix. Or, se marier est un engagement très important qui permet de fonder une famille et d’élever des enfants pour leur transmettre nos valeurs et nos savoirs. On fait de moins en moins d’enfants et on divorce de plus en plus vite ce qui ne laisse que peu de chances à notre reproduction et donc à l’avenir de notre société judéo-chrétienne.
Les femmes en portent une lourde part de responsabilité car c’est elle qui ont la lourde tâche de nous reproduire. Aujourd’hui, elles se sont libérées pour être à égalité avec les hommes, mais elles ont perdu l’essentiel qui de pouvoir élever des enfants en étant protégées par leurs maris.
Beaucoup se retrouvent seules après un divorce, avec des enfants à élever toutes seules ce qui peut précariser leur niveau de vie et les fragiliser.