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D’OLYMPIE à RIO de JANEIRO par D. FALIÈRE

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Les plaines d’Olympie, à l’ouest du Péloponnèse, ont été longtemps lieu de culte où l’on célébrait Zeus et Héra avant de devenir, plus de 1 000 ans et jusqu’en 393, théâtre de courses sportives. Le stade où l’on pénétrait par la Porte d’Echo comprenait des aires d’entraînement et des bâtiments destinés à l’hébergement des athlètes venus des cités hellènes, de naissance libre et n’ayant commis ni crime ni sacrilège. Des hellanodices prenaient les inscriptions et faisaient passer des épreuves préalables qui permettaient de répartir les arrivants en catégories suivant leur âge et leur force. Une trêve suspendait les hostilités afin d’écarter tout danger aux pèlerins et aux délégués officiels, les uns venus à pied, les autres à cheval ou en voiture. Tous ne pouvaient être hébergés et, souvent, ils devaient camper au bord de l’Alphée ou coucher à la belle étoile, mais on y dort très bien entre la fin juin et le début de juillet. Les Jeux fournissaient l’occasion d’une kermesse et d’une grande foire. Le long des chemins de la ville, les baraques des marchands de toutes sortes s’alignaient en files interminables.
– Combien venait-il de pèlerins ? Les talus du stade pouvaient recevoir au moins 40 000 spectateurs et les hommes seuls y étaient admis.
Quand, tous les quatre ans, arrivait le jour des Jeux, des bandes de pèlerins se pressaient dès l’aurore vers le stade pour d’assurer les meilleures places, chacun appelant de ses voeux la victoire de sa cité.

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