Galileo: 30 satellites en orbite à 23 222 km d’altitude
Décidé au début des années 2000, Galileo vise à rendre l’Europe indépendante du système de géolocalisation américain GPS (Global Positioning System). Pour cela, l’Europe a imaginé une constellation de 30 satellites sous contrôle civil, ce qui est un attrait par rapport aux autres systèmes tous sous contrôle militaire : GPS américain, GLONASS russe ou encore BEIDOU chinois.
Lancés en tandem en 2011 et 2012, les 4 premiers satellites Galileo ont validé le système de géolocalisation. Les services initiaux de Galileo devraient démarrer en 2016 avec 9 à 13 satellites disponibles. Les services complets qui nécessitent de disposer de 24 satellites sont envisagés à l’horizon 2018. Galileo aura alors des applications dans une grande variété d’activités : transports maritimes, aériens et terrestres, agriculture, travaux publics, opérations de secours ou de sauvetage, usages militaires mais aussi dans la vie de tous les jours, associés notamment à nos smartphones. Selon les estimations, le programme Galileo représente environ 10 000 emplois directs en Europe et devrait générer de nombreuses retombées socio-économiques.
Le CNES a fortement participé aux phases préparatoires à Galileo ainsi qu’à la définition des signaux utilisés. Un des 2 centres de contrôle pour la mise à poste des satellites se situe au Centre spatial de Toulouse.