Image Alt

Vudailleurs.com

Eric DOUMAS : « votre névrose citadine pour une anxiété campagnarde ! « 

@Eric Doumas

La période COVID a fait ressurgir de vieux fantasmes 

Quitter sa tour sans ivoire pour élever des chèvres sans y voir de difficultés particulières.  
Ne plus subir le bruit sourd du périphérique pour ce silence paysan assourdissant.Du rêve à la réalité, il y a bien un grand écart souvent mal appréhendé.


Apprendre et comprendre en amont

C’est un acte important et, tout comme Z.Z., il ne faut pas agir « sur un coup de tête ». Visiter les lieux de son futur emménagement pour s’imprégner comme à l’école de l’histoire et la géographie est gage d’une future intégration plus facile. Il faut aussi rencontrer les autochtones, les écouter et comprendre leurs habitudes tribales qui vous réjouiront par la suite.

En effet, les agriculteurs peuvent travailler la nuit ou le dimanche. Les vaches peuvent beugler hors des trente cinq heures syndicales et les cloches de l’église sonner ce que le sablier fait en silence : égrainer le temps qui s’écoule.

Pour son job et ses enfants, prendre le temps

Vivre « à l’essai » devrait être, dans ces circonstances, obligatoire !

  • Accepterez-vous les trajets, qu’il pleuve ou qu’il neige, pour rejoindre votre bureau, acheter votre baguette de pain ?
  • Quels sont les déploiements scolaires, par quel mode de transport et pour quelle durée ? Votre enfant chéri   pratiquait la natation synchronisée et l’apprentissage du grec ancien dans le même complexe associatif. Va t’il pouvoir poursuivre la pratique de ses passions dans votre nouveau village de cinquante habitants.

Il faut vivre pour voir et donc prévoir une sortie en cas d’incompatibilité de fonctionnement jugé nécessaire.

Eviter la citadelle imprenable pour s’aérer le corps et l’esprit

Le mauvais réflexe est évidemment de reproduire son environnement en ville en s’enfermant derrière des murs de trois mètres de haut.

Certes, par trop de proximité l’isolement s’installe et peut créer la peur de l’autre. Mais quand vos voisins sont loin, allez les voir ! Un jour, vous aurez besoin d’eux ou plaisir à les rencontrer. Installez les « veillées modernes » !

Ouvrez votre espace à la nature. Elle vous le rendra au centuple !

Ouvrez votre maison aux regards locaux et amicaux. Ils vous enrichiront et vous feront, à leur tour, entrer dans la grande famille des « gens de pays ».

Les traditions, les us et coutumes viendront se confronter à vos à priori, vos doutes et vos envies. Rien de grave : A vous d’aimer, accepter ou ignorer. Mais vous ne pourrez pas lutter contre parce que « la montagne ne se fera jamais océan ». Alors, profitez ! adoptez ! partagez ! La vie à la campagne est belle pour toutes celles et ceux qui savent écouter et comprendre.

Postez un commentaire

You don't have permission to register