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ET SI ON PARLAIT DU SALAIRE COMPLET

 

 

 

 

Le salaire complet consiste à verser à chaque salarié non un salaire duquel ont été retiré les cotisations sociales mais le total de ce que l’entreprise paye. Si on prend l’exemple d’un salarié payé par son entreprise au SMIC à fin juillet 2006 à Paris, son salaire passe de 1031€ net à 2064€ en salaire total.

C’est un système plus juste car le salarié touche directement tout ce que l’entreprise lui paye en contrepartie du travail qu’il fournit; pour Axel Arnoux, administrateur de l’ALEPS, « il s’agit de la reconnaissance juridique des droits de propriété des salariés sur la valeur complète de leur travail ». Charge au salarié ensuite de payer derrière pour les différentes assurances qu’il souhaite prendre.

L’avantage du salaire complet est en outre de mettre en relation de façon claire ce qui est payé par le salarié avec la protection dont il est le bénéficiaire. Les distinctions actuelles qui masquent le vrai coût de la protection sociale versée disparaissent et le salarié dispose enfin des éléments pour pouvoir faire son choix. Ainsi, c’est un système qui facilite la mise en concurrence des assurances possibles, au bénéfice des assurés qui ne dépendent plus d’un monopole. Le salaire complet doit donc se concevoir dans le cadre de l’ouverture du monopole de l’assurance sociale.

Un des principaux défenseurs de ces deux systèmes est Axel Arnoux, actuel administrateur de l’ALEPS et petit-fils d’un de ses fondateurs, André Arnoux. Le système du salaire complet est en place au Luxembourg, mais il inclut le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.

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