Etat alarmant de la Seine à 100 jours des JO: pas de solution sans traitement biologique!
L’ONG Sufrider Foundation a exprimé ses inquiétudes ce lundi 8 avril concernant la qualité des eaux de la Seine, où doivent se tenir plusieurs épreuves olympiques.
Le constat n’est pas nouveau. En août dernier, la répétition générale de plusieurs épreuves olympiques avait dû être annulée en raison de seuils de qualité d’eau largement dépassés. Les mesures effectuées depuis fin septembre dernier par Surfrider en partenariat avec le laboratoire Eau de Paris et Analy-Co ont montré des concentrations en E. coli et en entérocoques encore largement supérieurs aux seuils de qualité. Ces deux bactéries sont issues de déjections fécales. Leur présence dans la Seine démontre qu’un traitement biologique est nécessaire à la sortie des stations d’épuration, et également dans les péniches d’habitation présentes sur le fleuve. Bien que ce soit interdit en France, 90% des bateaux d’habitations rejettent leurs eaux usées dans les fleuves et les rivières et sont responsables pour partie de la pollution bactériologique.
Aujourd’hui, sur plus de 35 000 stations d’épuration en France, plusieurs centaines seulement sont équipées en traitement biologique. Cela comprend principalement les stations d’épuration côtières, qui rejettent dans l’océan Atlantique et la Méditerranée, ou encore certaines stations qui rejettent en Ardèche ou dans la Durance, en raison de la proximité de plages et de lieux de baignades. Pourtant, toute eau rejetée en milieu naturel devrait comprendre un traitement biologique aussi bien pour des raisons environnementales que pour notre propre santé.
Permettre la baignade dans la Seine à Paris ne concerne évidemment pas seulement Paris. Cela implique d’anticiper fortement, et de dépolluer la Seine et ses affluents bien en amont. Aucune véritable solution ne pourra donc être trouvée sans mise en place d’un traitement biologique dans les stations d’épuration rejetant dans la Seine et ses affluents. Ce traitement peut se faire notamment grâce à des appareils UV-C, qui permettent de détruire les micro-organismes (virus, bactéries et autres) présents dans l’eau.
Actuellement, l’entreprise corrézienne uvgermi.fr équipe plusieurs centaines de station d’épuration en France pour traiter l’eau avant rejet en milieu naturel. Dans le bassin de la Seine, c’est le cas notamment de la station d’épuration de Carré de la Réunion à Saint-Cyr-l’École (Yvelines), exploitée par Suez. Celle-ci rejette ses eaux traitées dans le ru de Gally, issu du Grand Canal de Versailles et sous-affluent de la Seine. Cette usine a été équipée de 2 réacteurs UV, l’un comprenant 20 lampes de 600 watts, l’autre 22 lampes de 600 watts également.
UV Germi.fr est une société française au cœur de la Corrèze qui a développé des solutions pour purifier l’air, l’eau et les surfaces grâce à l’utilisation d’ultraviolets.
Cette technologie s’inspire de la nature et plus particulièrement des rayons du soleil. Elle reproduit le procédé physique qui est celui des ultraviolets émis par celui-ci. Ses rayons détruisent naturellement les bactéries, les virus et micro-organismes en brisant leur ADN et sans aucune modification chimique. Ce processus est donc totalement écologique.
Ses applications sont très larges, s’adressant aux professionnels dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’industrie, de l’éducation, des loisirs et tous les lieux accueillant du public.
L’entreprise est ancrée dans des valeurs fortes : structure à taille humaine, démarche de développement durable et d’innovation permanente pour viser l’excellence. Il s’agit de la seule entreprise corrézienne cotée en bourse.
Floy Smith
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