Européennes 2014: ETRE OU NE PAS ETRE REPUBLICAIN !
Depuis une vingtaine d’année une certaine gauche bien pensante affirme que la France doit devenir « multiculturelle ». Pour eux, les particularismes régionaux, religieux et ethniques doivent être reconnus et bénéficier de lois qui permettent l’expression de leurs spécificités. Une telle orientation conduirait inéluctablement à l’éclatement de la République. Cette approche est en contradiction avec les principes fondateurs de la République française qui affirment qu’elle est une et indivisible. Composée d’un seul peuple sa langue est le Français. Depuis 1905 elle est laïque : elle ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen précise notamment que les Citoyens naissent libres et égaux en droit …
Unicité de la République ne veut pas dire centralisme démocratique, cette grande valeur d’une certaine gauche. Par les lois de décentralisation les collectivités locales se sont vues transférer d’importants pouvoirs et notamment une grande autonomie de gestion. Force est de constater que le meilleur a côtoyé le pire faute de l’instauration de contre-pouvoirs en parallèle et que l’Etat n’a pas assuré correctement ses missions de contrôle de la légalité des actes des collectivités locales.
Le MEI a déjà pris position sur le principe de la suppression des départements dont les missions seraient transférées aux régions. Dans une telle perspective, il semble normal que les régions, comme les municipalités actuellement, puissent prendre des décisions réglementaires dans des cadres biens définis. Mais il n’est pas souhaitable de transférer de pouvoir législatif qui conduirait à la reconstitution de féodalités absolues. Que deviendrait l’île de beauté si la loi littorale devait être redéfinie par l’assemblée Corse ??? Il est à noter que ceux qui prônent cette régionalisation ne seraient probablement pas très favorables à la suppression du statut national de la fonction publique dont ils bénéficient !!!
Sur le plan social, l’organisation de solidarités nécessite et des espaces et des populations suffisamment importantes. Sur le plan économique, la mondialisation de l’économie, qui a mis le pouvoir dans les mains des transnationales et de leurs technocrates, nécessite au contraire un renforcement des nations pour contrebalancer les pouvoirs de ces marchands cupides et sans scrupule. Quel rapport de force pourrait opposer une région française aux transnationales ???
Quant à la langue, elle est un des éléments nécessaire à la cohésion du peuple d’une nation. Si des personnes veulent, pour des raisons qui leur sont personnelles, apprendre une langue locale, comme pour le choix d’une religion, c’est un problème individuel dans lequel l’État n’a pas à s’immiscer. L’espéranto doit être la langue internationale afin d’éviter une colonisation culturelle et économique par l’utilisation d’une des langues nationales actuelles.
Je suis convaincu quant à moi, que la volonté d’éclater les nations en groupuscules régionalistes, religieux, ethniques… n’est pas due au hasard. Elle est l’expression de la volonté de diviser pour mieux régner de la part de ceux qui aujourd’hui imposent leur hégémonie économique et financière et qui veulent que cela dure !!! La partition de la France en « peuples » ethniques, religieux, politiques ou régionalistes ne peut que conduire à une cohabitation conflictuelle violente remettant en cause la paix civile que chaque écologiste doit avoir à cœur de défendre. Dans notre République laïc, il ne peut y avoir de place pour des peuples de gauche ou de droite … corse, breton ou basque … juif, chrétien ou musulman …jaune, noir, blanc ou beur … tous sont français. Ceux qui au nom de la lutte contre le racisme sont favorables au culte des particularismes en refusant l’intégration des immigrés cultivent un racisme qui fait flamber nos banlieues. S’il n’y avait pas de beur, de peuple juif, de peuple corse, mais des personnes ayant le sentiment d’appartenir à un seul peuple beaucoup de problèmes liés au sentiment de supériorité ou d’infériorité voire de rejet n’existeraient pas.
Serge GRASS
water water
To be or not to be.
Une chose est certaine, la république est une pensée, Pourquoi , on en fait un dénominateur commun, pas seulement en France.
La valeur qui forme la première personne du pluriel ne doit pas s’opposer aux commun des mortels, chose que la république ne reconnait pas.
Nous avons les memes sentiments que la nation animale, joie , tristesse , danger , sexe, unité et ce qui nous réunit matériellement ne doit pas sortir de ce cadre. La seule différence, l’etre humain est intelligent et c’est parce qu’il est intelligent qu’il déconne.
De nos jours l’intelligence , dans le meilleur des cas, est une valeur ajoutée.