Fêter le travail quand on est au chômage partiel a-t-il un sens ?
67% de la population mondiale et 107 pays fêtent le travail à travers le monde, mais à des dates et par des façons différentes.
Le 1er mai tire ses origines de l’Amérique. La Fête du Travail est un hommage aux syndicalistes américains s’étant battus pour obtenir la journée de huit heures, après une grève massive et risquée, puisque des travailleurs et des policiers furent tués à Chicago pendant les quelques jours qui ont marqué la contestation, alors que les anarchistes avaient intégré les cortèges.
En France, comme dans beaucoup d’autres pays, ce 1er mai se passera à la maison. Mais beaucoup ont décidé de ne pas lui ôter sa valeur symbolique.
Les syndicats ont par exemple appelé leurs adhérents à afficher leurs revendications à leurs fenêtres. Il est également toujours possible de s’offrir un brin de muguet, symbole français de cette journée (à l’origine, il s’agissait de l’églantine, mais le Maréchal Pétain a associé le muguet au 1er mai).
A l’origine, les travailleurs français, en 1890, portaient un triangle rouge, symbolisant les 3X8 : 8 heures de sommeil, 8 heures de travail, 8 heures de loisirs.
Pour beaucoup en 2020, le rythme des dernières semaines étaient plutôt au 2X12…
« C’est bien grâce au travail, célébré ce jour, que la Nation tient » s’est exprimé Emmanuel Macron, espérant « retrouver, dès que possible, les 1ers mai joyeux, chamailleurs parfois, qui font notre Nation. »
Les chamailleries entre les black-blocks, parfois invités indésirables des manifestations du 1er mai plutôt que l’ennui et l’isolement du confinement ?
Sahara Cohen
Anonyme
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