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Financement du Parti Libéral Démocrate : pourquoi est-il différent des autres partis ?

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Le financement des partis est un point très important de la politique qui conduit régulièrement à des scandales. Récemment, on se souvient bien sûr de l’enquête sur le financement des campagnes électorales du FN en 2012 qui a amené la justice à poursuivre en septembre 2015 le trésorier Wallerand de Saint-Just pour recel d’abus de biens sociaux. Qu’en est-il du financement du Parti Libéral Démocrate ?

Vivre de l’argent public

La plupart des principaux partis politiques bénéficie en grande partie du financement public. A titre d’exemple, le PS engrangerait 30 millions d’euros par an, l’UMP 21 millions et le FN 6 millions. Ils ne sont bien sûr pas les seuls. Cependant, ce fonctionnement ne permet pas de stopper la corruption politique, ce que prouve le classement de la Transparency International. La France est en effet perçue comme étant le 15ème pays européen le moins corrompu, une place bien loin d’être honorable. D’autre part, ces subventions publiques, qui ne sont pas méritées mais plutôt acquises de façon quasi-systématique, poussent les dirigeants à dépenser sans compter puisqu’ils n’ont pas vraiment conscience de la valeur de cet argent et n’ont pas à se battre pour l’obtenir. Les dons sont quant à eux plafonnés. Ils ne représentent donc qu’une partie mineure du financement de ces partis.

 

La politique du PLD

Contrairement aux partis cités précédemment, le Parti Libéral Démocrate n’est financé que par deux sources : les adhésions et les dons. De ce fait, la survie de ce parti politique est conditionnée au succès de ses programmes et interventions, ainsi qu’à la générosité de ses adhérents. Le PLD est engagé dans la suppression des subventions publiques aux partis politiques. Il demande également à ce que le nom des donateurs dont la contribution dépasse 15 000 euros soit rendu public, dans un souci de transparence. Le Parti Libéral Démocrate considère enfin qu’il faut supprimer le financement public des campagnes électorales dont le score dépasserait 5% (3% pour les européennes) et déplafonner les dépenses de campagne, estimant qu’il y a aujourd’hui une « concurrence déloyale entre ‘grands candidats’ assurés de franchir le seuil et ‘petits candidats’ nécessairement plus prudents ». Et de conclure : « Il revient aux sympathisants et aux candidats eux-mêmes de financer leur campagne dans une démocratie réellement participative ».

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