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France : L’ère de l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle est révolutionnaire, mais elle n’est pas sans controverses. Beaucoup le saluent comme une chance pour une mise à niveau fondamentale de la civilisation humaine. Certains pensent que cela peut nous entraîner sur une voie dangereuse, armant potentiellement les gouvernements avec de dangereuses capacités de surveillance orwellienne et de contrôle de masse.

Nous devons nous rappeler que toute technologie est aussi « bonne » ou « mauvaise » que les personnes qui l’utilisent. Considérez le « plan directeur pour la réglementation de l’IA » salué par l’UE et la répression proposée par la Chine sur le développement de l’IA ; ces instances cherchent à réguler l’IA comme si elle était déjà une technologie autonome et consciente. Ce n’est pas le cas. Les États-Unis doivent réfléchir sagement avant de suivre leurs traces et envisager de s’attaquer aux actions de l’utilisateur derrière l’IA.

En théorie, le règlement proposé par l’UE offre des lignes directrices raisonnables pour le développement sûr et équitable de l’IA. Dans la pratique, ces réglementations pourraient bien priver le monde de développements révolutionnaires, tels que la productivité de l’industrie ou les soins de santé et l’atténuation du changement climatique – des domaines qui doivent désespérément être abordés. 

Vous pouvez difficilement passer une journée sans vous engager avec l’IA. Si vous avez recherché des informations en ligne, reçu des instructions sur votre smartphone ou même commandé de la nourriture, vous avez fait l’expérience de la main invisible de l’IA martèle le professeur Laurence Devillers dans une tribune.

Pourtant, cette technologie n’existe pas seulement pour rendre nos vies plus pratiques ; il a été essentiel dans notre lutte contre la pandémie de COVID. Il s’est avéré essentiel pour identifier la protéine de pointe derrière de nombreux vaccins utilisés aujourd’hui.

De même, l’IA a permis à BlueDot d’être l’un des premiers à sonner l’alarme sur l’apparition du virus. L’IA a également joué un rôle déterminant dans le soutien des services de communication de télésanté utilisés pour communiquer des informations sur le virus aux populations comme l’a explique David Gruson lors d’une interview au Jt de vudailleurs.com

De même, certains ont critiqué l’IA pour cimenter les inégalités raciales et de genre avec des craintes suscitées par des programmes d’embauche basés sur l’IA affichant un biais potentiel en raison d’une dépendance à des modèles de données historiques.

Alors oui, cela montre clairement qu’il est nécessaire d’intégrer les principes de confiance, d’équité, de transparence et de confidentialité dans le développement de ces outils. Cependant, la question est : qui est le mieux placé pour le faire ? S’agit-il des personnes les plus proches du développement de ces outils, des responsables gouvernementaux ou d’une collaboration des deux ?

Une chose est sûre : comprendre la technologie et ses nuances sera essentiel pour faire progresser l’IA de manière juste et équitable.

L’IA contribue en fait à l’essor d’une nouvelle économie de la machine, où des machines ou des appareils intelligents, connectés, autonomes et économiquement indépendants effectuent les activités nécessaires de production, de distribution et d’exploitation avec peu ou pas d’intervention humaine. Selon PwC, 70% de la croissance du PIB de l’économie mondiale d’ici 2030 sera tirée par les machines.

La technologie de l’IA améliore les performances et la productivité de l’entreprise en automatisant des processus ou des tâches qui nécessitaient auparavant des ressources humaines. L’intelligence artificielle permet aussi d’exploiter des données à un niveau qu’aucun humain ne pourrait jamais atteindre.

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