Françoise Hardy malade : sa lettre poignante à Emmanuel Macron
La Convention citoyenne sur la fin de vie s’est prononcée en faveur d’un meilleur accompagnement des patients proches de mourir. Des recommandations que le président de la République Emmanuel Macron veut reprendre dans un projet de loi présenté d’ici l’été 2023.
« Sa vie est devenue si douloureuse qu’on se demande parfois s’il n’aurait pas mieux valu la laisse partir quand elle a frôlé la mort il y a huit ans ». Thomas Dutronc, fils de François Hardy, le reconnaissait au micro de RTL en novembre : sa mère n’en peut plus. Épuisée par la maladie, la chanteuse, âge de 79 ans, souffre le martyre. Victime d’un cancer du système lymphatique et d’un cancer du pharynx, elle éprouve beaucoup de difficulté pour s’alimenter. Et, après plus d’une cinquantaine de radiothérapies, se dit emprisonnée dans son corps, dans l’attente de la fin.
Ainsi l’a-t-elle confié cette semaine, elle veut «partir bientôt et de façon rapide ». Encore faudrait-il que la loi française l’y autorise. Voilà pourquoi François Hardy, dans une lettre très émouvante publiée par La Tribune Dimanche.
Vers la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie ?
Dans un second temps, les membres de la Convention citoyenne se sont majoritairement prononcés en faveur de la mise en place d’un cadre législatif autour de l’aide active à mourir. Cette notion regroupe deux actes différents : le suicide assisté et l’euthanasie.
Toutefois, les citoyens souhaitent la mise en place de solides garde-fous. Parmi eux : l’accompagnement médical et psychologique permanent du patient et l’octroi aux soignants d’une clause de conscience afin que ceux-ci puissent avoir le choix de pratiquer ou non l’acte.