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Proche de Jean-Marie Le Pen, il est blessé à Paris le 26 juillet 1958 lors d’un attentat du FLN et se reposera à La Trinité-sur-Mer chez ce dernier.

Il est élu député de la circonscription Alger de l’Algérie française de 1958 à 1962, dans le groupe Unité de la République, première légistature de la V^e République. C’est la première fois qu’il n’y avait qu’un collège.

La fin du mandat (pour l’ensemble des députés d’Algérie), en juillet 1962, correspondait à la date d’indépendance de l’Algérie, alors que la législature finissait en 1963.

Il a échappé par la suite à plusieurs attentats. Il a toujours considéré que le FLN n’était pas le parti qu’il fallait à l’Algérie.

Il s’élève contre le couvre feu qui vise les Africains du Nord en octobre 1961 (JO du 8 octobre 1961), par solidarité avec les travailleurs et non avec le FLN ; il considère que ce couvre feu était une mesure discriminatoire.

Choqué par la violence des répressions et par leur caractère raciste, lors de la manifestation du 17 octobre 1961, il a fait partie de la commission d’enquête parlementaire dont le président était M. Samarcelli, et à laquelle participaient Messieurs Chandernagor, Mignot et Junot.

Après l’indépendance, choqué par le sort qui était réservé aux Harkis, il a défendu leurs droits. Il a créé le FNRFCI (Front National des Rapatriés Français de Confession Islamique), association nationale, dont il a été le président jusqu’en 1974.

Son frère aîné meurt en combattant pour la France, lors de la libération de Marseille durant la seconde guerre mondiale.

Sa fille, Soraya Djebbour, sera la première femme musulmane élue au conseil régional d’Île-de-France en 1986 sous l’étiquette Front national, mais il ne s’agit pas de la première femme musulmane élue (la première législature en 1958 en comportait). Elle annonça son départ du FN en raison du climat islamophobe qui y règne, et cela trois heures avant l’émission de L’Heure de vérité du 22 mai 1989, ce qui fit dire à Jean-Marie Le Pen qui en était l’invité, qu’il s’agissait d’une « extraordinaire coïncidence » et d’un « petit coup politichien »