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Gabon: il était une fois la famille Bongo

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En 1968, il fonde le Parti démocratique gabonais, socle du monopartisme jusqu’en 1990

La même année, il se fait baptiser dans le seul but d’obtenir une audience avec le pape Paul VI. En 1973, il se convertit à l’islam et devient El Hadj Omar Bongo. Pour certains, cette conversion ne fut qu’un moyen de se faire bien voir des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, principalement à majorité musulmane, le Gabon étant producteur de pétrole.

Fin 1968, Omar Bongo, toujours sous l’influence de Jacques Foccart, est contraint par la France de reconnaître la pseudo-indépendance du Biafra (sud-est du Nigeria). Il doit même accepter que l’aéroport de Libreville serve de plaque tournante aux livraisons d’armes opérées en faveur du colonel Ojukwu (le dirigeant sécessionniste du Biafra).

Son principal opposant, Germain Mba, est assassiné en 1970 à Libreville, par deux mercenaires français. Rien, cependant, ne permet d’incriminer le président gabonais.

En février 1973, Omar Bongo organise une première élection présidentielle, que, seul candidat, il remporte avec 99,6 % des voix. La même année, le choc pétrolier lui ouvre une décennie de prospérité (le cours du baril ayant explosé). Il en profite pour mener une politique d’infrastructures de grande envergure : créations de routes, de chemins de fer, de ports, d’Air Gabon, de centrales électriques… Mais aussi, nouveau palais présidentiel, Palais des conférences, Cité du 12 mars… La presse internationale parle en ce temps-là de « miracle gabonais ».

En 1977, un nouvel opposant, le poète Ndouna Depenaud, est assassiné dans des conditions mystérieuses. Une nouvelle fois, aucune preuve ne permet d’impliquer Omar Bongo

Omar Bongo

, de son nom complet El Hadj Omar Bongo Ondimba, né Albert-Bernard Bongo le 30 décembre 1935 à Lewaï et mort le 8 juin 2009 à Barcelone, est le deuxième président de la République gabonaise. Il a exercé ses fonctions du 2 décembre 1967 à sa mort.

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Ali Bongo a été élu sur la base de son projet de société intitulé « L’avenir en confiance ». Dans l’axe 5 de ce projet est développé le principe de « Gabon émergent ». Le Gabon émergent se décline en trois piliers économiques : le Gabon vert, le Gabon industriel et le Gabon des services.

Le Gabon Vert est basé sur des valeurs écologiques fortes en faveur de la préservation de l’environnement, de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de la biodiversité. Il s’appuie sur un réseau de 13 parcs nationaux créés en 2002 et couvrant 11 % du territoire national. Le pilier « Gabon vert » promeut également le développement de différents secteurs économiques durables tels que l’écotourisme ou encore l’agriculture, avec l’objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le Gabon Industriel a pour enjeu de promouvoir la valorisation locale des matières premières et l’exportation de produits à haute valeur ajoutée. L’objectif est de garantir une exploitation durable des nombreuses ressources naturelles dont dispose le Gabon (pétrole, gaz, manganèse, bois, or, minerai de fer…). Parmi les mesures emblématiques du Gabon industriel, l’entrée en vigueur en 2010 de l’interdiction d’export des grumes, destinée à assurer la mise en place d’un processus de transformation locale générateur d’emploi.

 

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Le Gabon des Services est quant à lui consacré à la valorisation des ressources humaines du Gabon. L’enjeu est de mieux former les Gabonais par un niveau d’éducation élevé, de leur garantir la prise en charge des frais de santé et un accès à des structures de soins de qualité. Le développement des infrastructures, tant au niveau des télécommunications que des routes, des transports ou encore du logement, fait également partie des enjeux du Gabon des Services.

Le 1er janvier 2010, le Gabon a intégré le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies pour une durée de deux ans. Dans le cadre de ce mandat, Ali Bongo s’est rendu à New York en mars 2010 afin de lancer la présidence gabonaise du Conseil de Sécurité, effective pendant un mois. À cette occasion, Ali Bongo a été reçu par le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon22 et par la secrétaire d’État des États-Unis, Hillary Clinton

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